CNRI Femmes – Sahar Kazemi, une militante civile kurde, a été condamnée à cinq ans de prison par le tribunal de Sanandaj en Iran.
Les proches de Mme Kazemi ont confirmé la nouvelle et souligné qu’elle avait été condamnée en raison de ses activités dans le domaine des droits civils et des questions environnementales.
Après la condamnation prononcée par le tribunal de Sanandaj, Sahar Kazemi a protesté et fait appel. L’affaire de Mme Kazemi a été renvoyée devant la Cour d’appel.
Simultanément à la condamnation à cinq ans de prison de la militante Sahar Kazemi, son mari, Madeh Fat’hi, a été libéré après trois mois de prison avec une caution de 100 millions de tomans.
Sahar Kazemi, militante écologiste, défenseure des droits civile et coach sportive de Sanandaj, a été arrêtée le 9 août 2018 à son domicile par les services de renseignement. Les agents ont saccagé sa maison. Ces deux dernières années, Sahar Kazemi a été convoquée à plusieurs reprises par les services de renseignement de Sanandaj où elle a été interrogée.
Sahar Kazemi a été temporairement libéré le 24 novembre 2018, mais arrêtée de nouveau le dimanche 2 décembre 2018, après s’être rendue au parquet de Sanandaj.
Le mari de Sahar Kazemi, Madeh Fat’hi, a été arrêté à l’automne dernier et détenu pendant trois mois dans une cellule d’isolement au centre de détention des services de renseignement de Sanandaj.
Un certain nombre de militants écologistes ont été arrêtés depuis février 2018, sous l’accusation d’espionnage.
13 militants écologistes sont détenus depuis des mois. Houman Jowkar, directeur général du projet de conservation du guépard asiatique en Iran ; Taher Ghadirian, jeune scientifique et coordinateur des ressources humaines à l’UNESCO ; Sam Rajabi, expert en environnement ; Amirhossein Khaleghi et Niloufar Bayani, experts en faune ; Sepideh Kashani, épouse de Houman Jowkar et ancienne conseillère aux activités du Programme des Nations Unies pour l’environnement ; Morad Tahbaz travaillent tous pour la Fondation du patrimoine sauvage persan.