CNRI Femmes- Le rassemblement de protestation des clients spoliés de la société financière Sekkey-e Samen à Téhéran a entraîné des échauffourées et plusieurs manifestants ont été brutalisés par la police et ont été arrêtés.
Les clients spoliés de Sekkey-e Samen se sont rassemblés devant la Banque centrale à Téhéran le samedi 23 février 2019 pour protester contre la spoliation de leurs avoirs par cette société. La police et les forces de sécurité ont réagi. L’une des manifestantes n’arrêtait pas de crier : “Nous voulons juste notre argent. Les clients spoliés de Sekkey-e Samen veulent juste leur argent.”
En réponse à ces cris, cependant, les manifestants ont été battus et arrêtés.
Les protestations des clients spoliés de Sekkey-e Samen durent depuis des mois, mais ils n’ont toujours pas reçu de réponse à leur demande.
Samedi également, les épargnants spoliés du Crédit Caspian se sont réunis à Ilam. La participation des femmes à cette rencontre a été remarquable.
Les enseignants travaillant sous contrat temporaire dans la ville d’Alborz, dans la province de Qazvin, se sont mis en grève samedi matin et n’ont pas enseigné, réclamant neuf mois d’arriérés de salaire et leurs honoraires pour les heures supplémentaires.
Deux groupes d’étudiants diplômés se sont également rassemblés le samedi 23 février 2019, devant le parlement des mollahs et le ministère des Routes et du Développement urbain à Téhéran. (Agence IRNA – 23 février 2019)
Les étudiants des cycles supérieurs qui ont l’intention de passer l’examen de doctorat protestent depuis quatre jours consécutifs.
Des étudiants en agriculture et en ressources naturelles de l’université de Téhéran ont aligné leurs plateaux sur le sol pour protester contre la mauvaise qualité de la nourriture servie par le restaurant sur le campus.
Un groupe de militants syndicaux a également rendu visite à la mère de la militante syndicale Parvin Mohammadi, qui est actuellement emprisonnée à Evin.
La mère de Parvin Mohammadi a déclaré lors de cette réunion : “Le régime pense que ses problèmes vont s’arrêter en arrêtant Parvin. Mais il y a eu beaucoup de gens comme Parvin et il y en aura d’autres. Je souffre depuis que ce régime a pris le pouvoir. Je m’inquiète pour tout le monde et pas seulement pour ma propre fille.”