CNRI Femmes – Diverses formes de suicide, y compris l’immolation par le feu, due aux mariages précoces en Iran, ont des taux élevés dans des provinces iraniennes comme l’Ilam.
Maryam Abbasi Nejhad, experte au Bureau des affaires mentales, sociales et de la toxicomanie au ministère de la Santé, a reconnu un taux élevé d’immolation par le feu chez les femmes : « Dans les régions défavorisées comme Ilam, les taux de suicide sont élevés chez les femmes, en particulier l’auto-immolation. Le suicide est l’un des phénomènes négatifs du système de santé. »
Malheureusement, à Eyvan et dans la province d’Ilam, l’une des solutions pour les femmes qui veulent échapper à leurs problèmes est le suicide. Les politiques masculines en Iran créent parfois un climat qui ne laisse aucune solution aux femmes.
Zahra Rahimi, une militante des droits de l’enfant, a déclaré : « Il y a des taux élevés d’auto-immolation. A quel point la chaleur de la vie devrait-elle conduire une personne à accepter que les flammes dévorent son propre corps et sa propre vie ?”
Auparavant, une fillette de 11 ans du nom de Raha avait été retrouvée morte dans un village d’Ilam. Elle a été donnée en mariage à cause de la pauvreté. Cs type de fillettes mariées de force, deviennent celles qui s’immolent par le feu au bout de quelques années. Non pas parce qu’elles ont des vies malchanceuses, mais parce que la situation est enracinée dans des problèmes sociaux.
Les souffrances des femmes sont enracinées dans la pauvreté, le chômage généralisé et une vision des femmes dominée par les hommes et biaisée. Malheureusement, le manque d’infrastructures telles que les réseaux de santé pour soutenir la santé mentale des femmes dans cette région, a contribué au développement de ces problèmes, écrit le site Salamat News le 4 mars 2019.
Le 22 décembre 2018, Mohammad Javad Fatemi, directeur du Centre de recherche pour la prévention des brûlures, a déclaré : « Environ 10 à 15 % des patients brûlés sont souvent des femmes qui ont tenté de s’immoler par le feu. »