La prisonnière politique Golrokh Ibrahimi , libérée après une résistance victorieuse

la prisonnière politique Golrokh Ebrahimi

CNRI Femmes – La prisonnière politique Golrokh Ibrahimi Iraee, a été libérée sous caution de la prison d’Evine en Iran dans la soirée du 8 avril 2019. Elle a toujours résisté aux pressions du régime.

La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne salue sa liberation et remercie tous les organismes, organisations et militant.e.s des droits de l’homme qui ont fait campagne pour elle et exigé sa liberté.

Mme Iraee avait été arrêtée le 6 septembre 2014 par les gardiens de la révolution (pasdaran) pour avoir rédigé un article contre la lapidation, article qui n’a jamais été publié. Elle a été menacée d’exécution à plusieurs reprises au cours de son interrogatoire, a été maintes fois privée de soins médicaux et tabassée et traitée de manière inhumaine.

Elle a ensuite été condamnée à 6 ans de prison. Mme Iraee a toujours résisté aux pressions exercées sur elle par les autorités carcérales.

Le point culminant de sa résistance a été ses 81 jours de grève de la faim quand elle et sa compagne de cellule, Atena Daemi, prisonnière politique, ont été battues puis transférées à la sinistre prison de femmes de Qarchak à Varamine le 24 janvier 2018. Cette prison ne respecte pas la séparation des catégories de détenues et elles étaient incarcérées avec des prisonnières dangeureuses.

La prisonnière politique Golrokh Ebrahimi Iraee a entamé une grève de la faim le 3 février 2018. Après trois mois de grève de la faim, sous la pression d’un soutien national et international en faveur de cette militante, le régime des mollahs a dû plier et les renvoyer, elle et Atena, à la prison d’Evine de Téhéran.

Réagissant à sa remise en liberté, Amnesty International a demandé aux autorités iraniennes de lui accorder des réparations pour les souffrances qu’elles lui ont infligées, ainsi qu’aux autres défenseur.e.s des droits humains emprisonné.e.s.

Se référant à l’iniquité qui prévaut dans le système judiciaire iranien, Amnesty International a déclaré : « Elle est victime du système judiciaire iranien profondément injuste qui criminalise le travail courageux des défenseurs des droits humains. »

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