Fatemeh Ziaï-Azad à nouveau incarcérée à la prison d’Evine en Iran

Fatemeh Ziaï-Azad à nouveau incarcérée à la prison d’Evine

CNRI Femmes – Fatemeh Ziaï-Azad (Hourieh), 56 ans, ancienne détenue politique, a été emmenée à la prison d’Evine de Téhéran le mardi 9 avril 2019 pour purger une peine d’un an et demi dans la section des femmes.

Fatemeh avait auparavant été emprisonnée pendant cinq ans de 1981 à 1986, accusée d’être une sympathisante de l’OMPI/MEK. Elle avait également été emprisonnée le 21 janvier 2009 et libérée au début de l’hiver 2010 pour avoir « rendu visite à ses deux filles dans un camp de l’OMPI en Irak ».

Elle a de nouveau été arrêtée le 8 juin 2013, mais en raison de son âge, de sa maladie et de son état physique précaire, elle avait été libérée du quartier des femmes d’Evine le 17 octobre 2013.

Fatemeh Ziaï-Azad a été arrêtée de nouveau au début de l’automne 2014 avec son mari Mahmoud Azimi. M. Azimi a été libéré à la fin de l’automne 2014 et Fatemeh au milieu de l’hiver 2015, chacun sous une caution de 100 millions de tomans.

À la suite de cet événement, Fatemeh a été condamnée à un an et demi d’emprisonnement. Le verdict a été entériné par la cour de révision et elle purge à présent sa peine.

Dans un autre cas, Mme Rahemi-Pour doit payer 80 millions de rials pour racheter ainsi sa peine de prison. Elle a été condamnée par le tribunal révolutionnaire de Téhéran pour « propagande contre le régime » car elle a correspondu avec l’ONU sur le sort de son frère et de sa nièce. Elle a été condamnée à un an de prison.

Le décret a été rendu par la cour de révision le 9 avril 2019.

Lorsque le Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires a commencé à examiner sa plainte et à interroger le régime iranien au sujet de son frère et de sa nièce, les autorités ont commencé à faire pression sur elle.

Le frère de Mme Rahemi-Pour, Hossein Rahemi-Pour, dentiste, avait été arrêté avec sa femme enceinte en 1983. Au printemps 1984, la famille Rahemi-Pour avait été informée que l’enfant, Golrou, qui était née à la prison d’Evine était morte. À la fin de l’été de la même année, Hossein avait également été exécuté. Son décès avait été annoncée à sa famille par téléphone.

Exit mobile version