CNRI Femmes – Akram Nassirian, militante des droits civils, a été arrêtée le lundi 29 avril 2019 par les forces de sécurité de l’Etat (SSF) et transférée à la prison d’Evine à Téhéran.
Mme Akram Nassirian, membre de l’Association de Neday-e Zanan-e Iran et bénévole pour aider les victimes des inondations, a disparu le lundi 29 avril 2019. A sa recherche, sa famille a été informée par le Bureau des enquêtes de Téhéran que son téléphone portable indiquait qu’elle se trouvait dans le secteur d’Evine de Téhéran.
Après que sa famille ait poussé ses recherches, il est apparu évident qu’elle avait été arrêtée dans la rue et emmenée à la prison d’Evine.
Dans un bref appel à sa famille, Akram Nassirian a pu informer les siens qu’elle se trouvait en prison et qu’elle était mise en examen par la deuxième section du Bureau du Procureur à Evine.
Akram Nassirian est une militante civile du mouvement d’alphabétisation et faisait partie d’un groupe d’aide aux victimes des inondations.
D’autres informations datées du 28 avril 2019 indiquaient que Sara Zahmatkesh, militante des droits des femmes et spécialiste en sciences sociales, a été arrêtée le 21 avril 2019 par les services de renseignement de la ville de Paveh et conduite dans un lieu inconnu.
Mme Zahmatkesh, 24 ans, dirige l’association des femmes Jiar-Tin et a été arrêtée après que leur bureau ait été fermé par les autorités. Les forces de sécurité ont confisqué ses effets personnels. Elle est en détention depuis plus d’une semaine et aucune information n’est disponible sur son sort.
Deux militantes syndicales, Mmes Parvine Mohammadi et Haleh Safarzadeh, sont toujours en prison. Bien que leurs familles aient déposé des cautions pour leur libération, elles ont été informés que les prisonnières allaient rester en prison jusque dans la soirée du 1er mai 2019. Les autorités ont l’intention de les garder en prison à l’occasion de la Journée internationale du travail.