CNRI Femmes – Une fillette de 11 ans à Machad, deuxième ville d’Iran, maltraitée par ses parents toxicomanes va être remise à l’organisation de la protection sociale de cette ville.
En raison de la pauvreté et de la drogue, les parents de cette fillette de 11 ans la maltraitaient et ne s’occupaient pas de son éducation.
La fillette de 11 ans victime de violences a dit qu’elle était terrifiée à l’idée de rester à la maison pendant les vacances. L’école était le seul endroit où elle pouvait se réfugier et rester à l’abri du danger pendant la journée. Elle dit qu’elle aime toujours parler à ses parents, mais qu’elle refuse de rentrer chez elle.
Selon cette fillette de 11 ans, sa mère sortait toute la journée, juste pour gagner assez pour acheter de la drogue. « Personne ne m’aide à faire mes devoirs. J’adore l’école, mais je n’ai pas un bon niveau », a-t-elle déploré.
Elle a aussi dit que son père ne la laisserait pas aller au collège. Il lui a dit : « Quand tu auras fini le CM2, tu feras le ménage, jusqu’à ce qu’on puisse te marier. »
Le pouvoir judiciaire a décidé de remettre la fillette de 11 ans à l’organisation de la protection sociale de Machad, la capitale de la province de Khorassan Razavi dans le nord-est de l’Iran. (Journal Khorassan – 29 avril 2019)
Autre fait nouveau amer, une fillette de 12 ans et son frère de 7 ans qui avaient été poignardés par leur père sont morts le 27 avril 2019, peu après leur transfert à l’hôpital. Le drame s’est déroulé à Fardis, l’un des quartiers de Karadj, en banlieue de Téhéran. (Agence ISNA – 27 avril 2019)
Selon les responsables du régime, la maltraitance des enfants est la principale maladie sociale en Iran.
Un responsable de l’Organisation de protection sociale de l’Azerbaïdjan occidental, Mehrdad Motallebi, a déclaré que plus de 13 000 cas de maltraitance d’enfants ont été signalés aux urgences sociales en Azerbaïdjan occidental en un an (mars 2017 – mars 2018) sur cette base, on estime à au moins 300 000 le nombre total d’enfants victimes d’abus en Iran chaque année. 52% des enfants maltraités sont des filles et 57 % des agresseurs sont leur père. (Salamatnews.com, 4 octobre 2018)