Arrestations arbitraires, lourdes peines pour les femmes de foi bahaïe

Arrestations arbitraires, lourdes peines pour les femmes de foi bahaïe

CNRI Femmes – Le régime iranien continue de procéder à des arrestations arbitraires et d’infliger de lourdes peines aux femmes de confession bahaïe. Elles sont également privées d’un emploi ou d’études supérieures.

 

Privation d’emploi

Shahrzad Nazifi, citoyenne bahaïe et championne de motocross féminin en Iran, a été privée, avec sa famille, de toute participation à une compétition après avoir été arrêtée en novembre 2018. Il lui est également interdit de former d’autres personnes dans ce domaine.

La fille de Mme Nazifi, Nora Naraghi, qui est aussi une des meilleures championnes de motocross, a été privée de toute activité sportive avec sa mère à cause de sa foi.

Il convient de noter que Mme Nazifi a été privée de ses activités sans la moindre décision judiciaire.

Lourdes peines

Le lundi 6 mai 2019, un tribunal de Bouchehr a condamné Minou Riazati, Ehteram Sheikhi, Farideh Jaberi et Pouneh Nasheri à trois ans de prison chacune. Les forces de sécurité du régime iranien ont arbitrairement arrêté ces femmes pour leur foi en février 2018.

 

Arrestations arbitraires

Yalda Firouzian, une femme bahaïe de Semnan, a été arrêtée le 1er mai 2019 par les forces de sécurité et emmenée vers un lieu inconnu. Avant son arrestation arbitraire, sa maison a été saccagée et ses effets personnels et ses appareils électroniques ont été confisqués.

 

Etudes supérieures interdites

Un grand nombre de filles qui avaient réussi l’examen d’entrée à l’université en 2018 n’ont pas été admises et ont été privées de suivre leurs études supérieures simplement en raison de leur foi.

Les citoyens bahaïs en Iran sont systématiquement privés de leurs droits humains, alors que selon l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et l’article 18 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, « toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ».

 

Autres informations

Le 1er mai 2019, Mojgan Keshavarz, militante des droits civils et des droits des femmes, a été transférée à la sinistre prison Qarchak à Varamine. Elle est maintenant confinée dans le quartier numéro 7. Mme Keshavarz a été battue chez elle devant sa fille de 9 ans et arrêtée par les forces de sécurité.

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