Les femmes chefs de famille souffrent de discrimination et de chômage

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CNRI Femmes – Dans la situation économique désastreuse de l’Iran, les femmes chefs de famille souffrent de discrimination, d’inégalité, de chômage et d’insécurité de l’emploi.

Issa Mansouri, chargé de la création d’emplois et de l’emploi au ministère du Travail, a reconnu que la part des femmes est importante dans l’économie iranienne.

Selon Massoumeh Ebtekar, chargée de la direction des Affaires féminines et familiales, les femmes fabriquent 75 % des produits de l’artisanat, 40 % des produits agricoles et 80 % des tapis selon une dépêche de l’agence officielle IRNA du 4 mai 2019. La même agence écrivait le 16 mai 2018 que la plupart de ces femmes sont des chefs de famille.

D’après Issa Mansouri, « le taux de participation économique dans notre pays est faible. Alors que dans d’autres pays, le taux de participation économique atteint parfois jusqu’à 80 pour cent, la participation économique dans notre pays est d’environ 40 pour cent. La participation maximale se situe entre 30 et 40 ans, mais la part des femmes est très faible. » (1)

Selon les responsables du régime iranien, il y a plus de 3,6 millions de femmes chefs de famille en Iran (2). L’Organisation de la protection sociale n’apporte qu’un maigre soutien à 180 000 de ces femmes, note le site officiel Tabnak du 13 février 2018. Environ 82 % d’entre elles sont au chômage (3).

Le nombre de femmes chefs de famille en Iran ne cesse d’augmenter, mais elles sont confrontées à de nombreux problèmes en raison de la crise économique en Iran et de la discrimination à l’égard des femmes.

Les femmes qui sont à la tête d’une famille et subviennent à ses besoins font partie des couches les plus vulnérables qui ne bénéficient d’aucun soutien gouvernemental et doivent faire face à des problèmes économiques, sociaux et culturels dus, notamment, au décès, à la drogue, à la retraite ou à l’invalidité de leur mari, au divorce et à la séparation.

Sussan Bastani, adjointe aux études stratégiques à la Direction des Affaires féminines et familliales, a déclaré que selon une étude, les trois principaux problèmes auxquels sont confrontées les femmes chefs de famille en Iran sont la discrimination et les inégalités, le chômage et le manque de sécurité sociale. Les problèmes suivants auxquels elles sont confrontées sont le manque de liberté et de choix, le manque de respect social, la pauvreté et le dénuement économique (4).

 

Notes :

 

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