CNRI Femmes – L’agence officielle ROKNA vient à peine de rapporter le 9 mai l’exécution en Iran de la 88e femme sous la présidence de Rohani qui s’est déroulée en octobre 2018 à Maragha, dans la province d’Azerbaïdjan oriental.
La 88e femme, Soudabeh, était emprisonnée à la prison de Maraqeh depuis 2006. Elle a été pendue le 26 octobre 2018 sur ordre du tribunal de la province d’Azerbaïdjan oriental. Soudabeh est la 88e femme exécutée en Iran sous le mandat de Hassan Rohani à la présidence des mollahs.
L’Iran détient le record mondial du nombre d’exécutions par habitant.
L’Iran est le seul pays au monde où les femmes et les mineurs sont pendus en grand nombre.
Quelque 3 700 exécutions ont eu lieu en Iran qu’au cours des six années du mandat de Rohani.
Le régime iranien se sert de la peine de mort pour réprimer une société mécontente, dont la majorité vit sous le seuil de pauvreté, n’a pas d’emploi et est privée de liberté d’expression. La peine de mort aide les mollahs à préserver leur pouvoir.
Dans une déclaration du 5 octobre 2018 condamnant l’exécution d’une femme en Iran, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, avait souligné que le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies s’oppose à l’application de la peine de mort en toutes circonstances, car aucun pouvoir judiciaire dans aucune partie du monde n’a le droit à l’erreur.
Il y a au moins 11 femmes incarcérées dans le couloir de la mort à la prison Qarchak de Varamine, dont la plupart ont commis un homicide en état de légitime défense contre la violence domestique. Une situation similaire existe dans d’autres prisons iraniennes où des femmes condamnées à mort accusées de meurtre se sont défendues contre la violence.