Interdiction pour des musiciennes de jouer dans un concert de charité en Iran

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CNRI Femmes – Il a été interdit à des musiciennes de jouer dans un concert de charité à Qazvin en Iran. Elles n’ont même pas eu le droit de s’asseoir dans le public.

L’un des plus grands événements annuels de charité dans la province de Qazvin a eu lieu le jeudi 22 mai 2019 au soir. Un groupe de musique traditionnelle devait se produire à l’auditorium de l’université Azad de Qazvine. Mais sur ordre de Moussa Khani, président de l’université, les musiciennes du groupe ont été empêchées d’entrer dans la salle. Elles n’ont même pas le droit de s’asseoir parmi le public et de regarder le concert. C’est pour cette raison que de nombreux musiciens ont quitté l’auditorium en signe de protestation. (Agence de presse ILNA – 23 mai 2019)

La semaine dernière, le 17 mai 2019, une chanteuse du nom de Negar Mo’azzam a été placée sous surveillance par le parquet de la province d’Ispahan pour avoir chanté en solo lors d’une visite guidée du village historique d’Abyaneh.

Depuis que les mollahs ont pris le pouvoir en Iran en 1979, les femmes sont interdites de chanter en public et leurs prestations sont toujours censurées. Les chanteuses ont été obligées de rester éloignées de la scène et beaucoup ont quitté le pays.

Des femmes arrêtées pour avoir participé à un cours de yoga

Une autorité judiciaire a annoncé le 23 mai 2019 que 30 femmes et hommes avaient été arrêtés dans une classe privée de yoga à Gorgan, dans le nord de l’Iran.

Massoud Soleimani, du ministère de la Justice de la province de Golestan, a déclaré : « Quelqu’un avait fait passer une annonce sur son compte Instagram pour inviter des étudiants à un cours de yoga à son domicile. Soleimani a expliqué que la raison de ces arrestations arbitraires était “l’habillement inadéquat des femmes et des hommes dans cette maison”.

Soleimani a souligné que le régime iranien surveille les moindres détails de la vie privée de ses citoyens. “Ceux qui enfreignent la loi profitent de l’absence de surveillance du cyberespace et prennent des initiatives délictuelles.” (Site Asr-Iran – 23 mai 2019) Dans une autre nouvelle, dans la ville de Sanandaj, des membres actifs de l’association culturelle Nojine, dont une femme du nom de Zahra Mohammadi, ont été arrêtés par des agents des services de renseignement de la ville et conduits dans un lieu inconnu.

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