2000 nouvelles unités pour verbaliser les femmes mal voilées en Iran

2000 nouvelles unités pour verbaliser les femmes mal voilées en Iran

CNRI Femmes – Afin d’intensifier la répression des femmes et freiner les mouvements de colère sociale, 2 000 unités anti-vices ont été constituées dans la province de Guilan, dans le nord de l’Iran, pour donner des PV verbaux et pratiques aux femmes mal-voilées.

Mohammad Abdollah-Pour, commandant de la force des Qods des gardiens de la révolution dans cette région, a confirmé la nouvelle : « La force Qods de Guilan se tient aux côtés de la milice du Bassidj et des autres forces pour promouvoir et raviver la promotion de la vertu et la prohibition du vice. La question de la chasteté et du voile n’est pas une question ordinaire, mais une question d’importance politique et de sécurité pour le pays. »

Affirmant notamment que la survie du régime clérical dépend de la promotion de la vertu et de l’interdiction du vice, Abdollah-Pour a également annoncé que plus de 28 000 femmes mal-voilées avaient été interpellées cette année.

Il a déclaré que quelque 22.000 membres de la milice du Bassidj et des Gardiens de la révolution de Guilan patrouillent chaque semaine dans diverses zones de la province.

Le commandant de la police de Guilan, Mohammad Reza Es’haqi, a également fait savoir que 28.238 femmes mal voilées avaient été sanctionnées depuis le début de cette année. Il a déclaré que les patrouilles avaient orienté 2.321 femmes mal-voilées vers la sécurité morale et obtenu d’elles des engagements écrits. Il a précisé que des poursuites judiciaires avaient été engagées contre 64 femmes. 

Falahati, l’imam du vendredi de Racht, a abordé la question du port du voile dans un rassemblement de patrouilles anti-vice, en disant : « Malheureusement, la situation de chasteté et du port du voile dans la société n’est pas ce qu’elle devrait être. Des gens sont allés jusqu’à promouvoir publiquement le retrait du voile. » (Agence Mehr – 4 juin 2019)

Auparavant, le chef de la police de Téhéran, Hossein Rahimi, avait réitéré la nécessité d’observer le port obligatoire du voile : « Enlever le voile et mal le porter sont considérés comme des délits sociaux flagrants. » (Agence ROKNA – 1er juin 2019)

Le mollah Ahmad Alamolhoda, représentant de Khamenei dans la province de Khorassan-Razavi, avait également noté qu’« enlever le voile et mal le porter sont des exemples de corruption et favorisent le péché ». ( Agence IRNA – 30 mai 2019)

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