Les Iraniennes expriment leur soutien à un Iran libre à Bruxelles

Les Iraniennes expriment leur soutien à un Iran libre à Bruxelles

CNRI Femmes – Des milliers d’Iraniens, dont des centaines de femmes, se sont rassemblés pour une grande manifestation à Bruxelles le samedi 15 juin 2019. Les manifestants ont condamné les violations brutales des droits humains par le régime des mollahs et son exportation du terrorisme et de la guerre dans la région. Ils ont exprimé leur soutien à la Résistance iranienne sous la houlette de Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI).

Dans son message vidéo au rassemblement à Bruxelles, Mme Radjavi a appelé l’Union européenne à imposer des sanctions généralisées à la dictature religieuse en Iran et à inscrire les gardiens de la révolution et le ministère du Renseignement sur sa liste des entités terroristes étrangères. Elle a également demandé à ce que les dirigeants du régime iranien soient jugé par un tribunal international pour répondre de leurs crimes contre le peuple iranien, en particulier le massacre des prisonniers politiques.

La manifestation de Bruxelles a rassemblé dans sa première partie des personnalités qui ont pris la parole comme Françoise Schepmans, députée belge, Ingrid Betancourt, ancienne sénatrice colombienne et candidate à la présidence, Sarvnaz Chitsaz, présidente de la commission des Femmes du CNRI, et Zinat Mirhashemi, membre du CNRI et de l’Organisation des Fedayines du peuple d’Iran.

Mme Françoise Schepmans a mis en avant les violations des droits des femmes en Iran et le fait que le régime des mollahs est terrifié par le rôle que jouent les femmes dans la lutte pour la liberté en Iran. C’est aujourd’hui un moment important pour soutenir votre mouvement et votre courageuse dirigeante Maryam Radjavi, a-t-elle dit. J’attends le jour où nous pourrons voir un Iran libre, a-t-elle conclu.

Mme Ingrid Betancourt, qui a été prise en otage pendant plus de 6 ans, a participé au rassemblement pour un Iran libre : « C’est un grand jour de fête parce que nous pouvons nous exprimer librement et soutenir la Résistance iranienne sans être exécutés. Ce qui est dangereux, c’est de ne pas affronter le régime. Il est dangereux pour l’UE de se mettre à genoux devant le régime iranien. Ce qui est dangereux, c’est que l’UE est terrifiée à l’idée de traduire en justice et de condamner le diplomate-terroriste du régime iranien qui a tenté de tuer des milliers de personnes lors du rassemblement de Villepinte pour un Iran libre à Paris en juin 2018.

« Il est dangereux que les dirigeants européens aient oublié qui ils sont, eux qui se proclament des défenseurs des droits humains. Pendant longtemps, l’Occident a pensé qu’il était prudent de trouver des modérés au sein du régime iranien, mais ce que nous avons vu, c’est davantage de production de missiles, de bellicisme et d’ingérence en Syrie et au Yémen.

« Nous voulons dire aux institutions européennes et à nos dirigeants que nous ne voulons pas de l’accord nucléaire iranien avec ce régime, nous devons soutenir le peuple et la Résistance d’Iran qui veulent mettre fin au régime iranien. »

Mme Sarvnaz Chitsaz a réaffirmé la nécessité pour la communauté internationale de s’attaquer aux violations flagrantes des droits humains en Iran, y compris des droits des femmes. Ellet a exhorté l’Union européenne à former une mission indépendante pour aller voir les prisonniers politiques et d’opinion, dont de nombreuses femmes, en Iran et pour y inspecter les prisons. Elle a également insisté sur les demandes faites à l’UE par les manifestants de fermer les ambassades du régime iranien en tant que centres d’espionnage contre les réfugiés iraniens et d’inscrire le ministère du Renseignement et de la Sécurité (Vevak) et les gardiens de la révolution (Pasdaran) sur la liste des organisations terroristes.

Mme Zinat Mirhashemi a souligné que le sort de toute la région dépendait du renversement de la dictature religieuse en Iran : « Le régime utilise différents prétextes pour arrêter quiconque mène des activités contre lui. Le régime pille les richesses de la population pour semer le chaos et la guerre dans la région. La majorité du peuple iranien veut un changement de régime et sait qu’il n’y aura aucun espoir de changement dans ses conditions de vie tant que ce régime sera en place.

« La dictature iranienne ne veut ni ne peut répondre aux besoins des gens, c’est pourquoi il y a de plus en plus de manifestations dans tout le pays. Seul le peuple iranien et sa résistance organisée peuvent apporter un changement démocratique en Iran. C’est totalement différent de la guerre et de la politique de complaisance.

« Aucune des factions internes de ce régime ne peut répondre aux besoins et aux exigences du peuple. Nous appelons à la solidarité contre le régime et soutenons l’instauration d’un Etat laïque et démocratique. »

La chanteuse iranienne Gisoo Shakeri s’est également produite au rassemblement pour un Iran libre à Bruxelles.

Des centaines de femmes ont participé au rassemblement à Bruxelles pour exprimer la colère de leurs sœurs en Iran qui souffrent sous le régime misogyne des mollahs. Pour elles, la liberté et la démocratie ne peuvent se réaliser que par un changement de régime, un changement aux mains de la Résistance organisée du peuple iranien et de l’alternative qu’elle présente, le Conseil national de la Résistance d’Iran.

Les manifestants ont déclaré leur soutien au plan en dix points de Mme Maryam Radjavi pour un Iran libre et l’égalité des femmes.

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