Neda Naji, une syndicaliste battue par des gardiens de prison en Iran

Neda Naji, une syndicaliste battue par des gardiens de prison

CNRI Femmes – Neda Naji, une militante syndicale, a été battue par des agents pénitentiaires de la sinistre prison de Qarchak près de Téhéran, ce qui lui a causé des troubles de la vision pendant plusieurs heures.

Le samedi 6 juillet 2019, Neda Naji a été battue par des gardiens de prison en 24 heures à la prison de Qarchak à Varamine près de la capitale iranienne.

Selon une prisonnière non politique, Neda Naji a été transférée à la clinique médicale de la prison par la suite et, en raison des coups portés à la tête par des agents pénitentiaires, elle a eu la vision troublée pendant des heures.

Neda Naji et 14 autres militantes syndicales ont été arrêtées lors de la manifestation de la fête du travail le 1er mai à Téhéran devant le parlement des mollahs. Neda a été transférée du quartier 209 de la prison d’Evine à la prison de Qarchak à Varamine le 15 juin 2019. Elle a dit que sa vie et celle d’Atefeh Rangriz, une autre syndicaliste arrêtée lors de la manifestation de la fête du Travail, sont en danger et que personne ne les entend.

Maryam Mohammadi, militante des droits des femmes, a été arrêtée à son domicile le lundi 8 juillet 2019 par des agents du ministère du Renseignement. On ne sait rien de l’endroit où elle est détenue. Auparavant, Maryam Mohammadi et deux autres militantes, Esrine Derkaleh et Narguesse Khorrami ont été convoquées au parquet de la prison d’Evine.

D’après des informations récentes rapportées par des détenues, Shahin Soluki a été transférée sans raison particulière du quartier des femmes au quartier 2A de la prison d’Evine, le 13 juin 2019. Aucune nouvelle n’est disponible sur le sort de Shahine Soluki.

Zahra Sadeghi, ancienne employée de l’ONU, est incarcérée à la prison d’Evine depuis l’année dernière. Zahrah Sadeghi avait été arrêtée en juin 2018 à l’aéroport après son retour d’Irak. Après 8 mois d’isolement cellulaire dans le quartier 209 du ministère du Renseignement à la prison d’Evine, elle a été transférée dans le quartier des femmes. Zahrah Sadeghi a été condamné à 10 ans de prison par un tribunal de Téhéran. Sa peine a été ramenée à 3 ans de prison en appel.

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