Protection sociale , services publics et infrastructures durables; Une situation inférieure aux normes pour les femmes en Iran
Une étude de la commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne
Mars 2019
Les réunions de la Commission de la condition de la femme (CCF63) doivent se concentrer sur trois domaines thématiques : les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et les infrastructures durables.
La Commission exhorte les gouvernements à concevoir, financer, mettre en œuvre, superviser et évaluer les systèmes de protection sociale, les services publics et les infrastructures durables conformément aux normes relatives aux droits humains, pour que les services et infrastructures existants soient abordables pour tous et acceptables pour toutes les cultures et tous les niveaux sociaux. Elles ne devraient pas être discriminatoires en raison de normes sexuelles ou classées en fonction du sexe, de la classe sociale ou de la situation géographique. Les progrès doivent également être continus et ne doivent pas connaitre de recul.
Les femmes et les filles en Iran vivent dans des conditions de plus en plus inhumaines sous la dictature religieuse et misogyne.
La plupart des femmes qui travaillent perçoivent des salaires bien inférieurs au seuil de pauvreté. Elles sont privées de protection sociale adéquate. Au fur et à mesure que la pauvreté s’aggrave, un nombre croissant de jeunes femmes sont privées d’éducation. La politique officielle de privatisation des hôpitaux n’a pas non plus amélioré la situation des femmes en Iran. Il n’existe pas d’assurance maladie publique, en particulier pour les femmes pauvres et à faibles revenus. Les jeunes femmes iraniennes sont privées de possibilités scientifiques en raison des discriminations sexuelles leur fermant de nombreux domaines. Et ce ne sont là que quelques-uns des nombreux obstacles qui entravent l’autonomisation des femmes en Iran.
La grave situation économique et les profondes divisions sociales aggravent chaque jour les problèmes des Iraniennes. En mars 2018, un député des mollahs a admis que 80 % des Iraniens vivent sous le seuil de pauvreté (1). En fait, les politiques du régime contre les intérêts de la nation, la corruption généralisée de la clique dirigeante et les inégalités entre les sexes et les classes sociales qui sont entrées dans les lois du pays, ne laissent aucune source de financement pour améliorer les infrastructures, les services publics et la protection sociale pour donner aux femmes et aux filles davantage d’autonomie.