La poète Mojgan Siyami détenue sous un statut non déterminé en Iran

Mojghan Siyami

CNRI Femmes – Mojgan Siyami, poète, journaliste et écrivaine d’Ardebil dans le nord-ouest de l’Iran, a été arrêtée en avril 2019 et reste détenue sous un statut indéterminé en prison.

Mojgan Siyami, rédactrice en chef du magazine Saray, a été arrêtée par les forces de sécurité à Téhéran en avril dernier, puis transférée à la prison centrale d’Ardebil. Elle se trouve depuis à la prison d’Ardebil.

Selon des informations, « après quatre mois d’arrestation illégale et les pressions exercées par les services de renseignement sur Mojgan Siyami, l’écrivaine et poète a été accusée de blasphème, d’outrage au Guide suprême et de troubles à l’ordre public. Mais aucune décision n’a encore été rendue à son égard, et elle reste incarcérée sous un statut indéterminé à la prison centrale d’Ardebil. Elle est interdite de visites et d’appels et n’a pas le droit de voir son enfant. L’autorisation de parution de son hebdomadaire a également été suspendue. »

Le rapport indiquait également que pendant ses interrogatoires l’hiver dernier, des agents des services de renseignements avaient eu l’intention de l’asphyxier en bouchant le tuyau d’évacuation du chauffage.

Quand les forces de sécurité avaient arrêtée Mojgan Siyami chez elle, à Ardebil, elles avaient fouillé à fond son domicile le 22 octobre 2017, avant de l’emmener dans un lieu inconnu.

Par ailleurs, des nouvelles indiquent que les militantes civiles et anciennes détenues politiques Saba Kord-Afshari et sa mère, Raheleh Ahmadi, ont été transférées à la sinistre prison de Qarchak dans la ville de Varamine, en banlieue de Téhéran, après avoir été interrogées le samedi 13 juillet 2019.

Saba avait été transférée dans un lieu non identifiée depuis le 2 juillet 2019. Au cours de son interrogatoire, Saba a été détenue dans le quartier 2A du Corps des gardiens de la révolution à la prison d’Evine et soumise à d’intenses pressions pour obtenir des aveux forcés.

Mme Raheleh Ahmadi a également été transférée de Qarchak jusqu’au centre de détention des gardiens de la révolution pour y être interrogée et soumise à des pressions pour des aveux forcés. Elle a été renvoyée à la prison de Qarchak et aurait été libérée sous caution.

Exit mobile version