La 91e femme exécutée en Iran sous la présidence de Rohani

La 91e femme exécutée en Iran sous la présidence de Rohani

CNRI Femmes – Une femme kurde nommée Maliheh Salehian a été exécutée à la prison centrale de Mahabad en Iran. Elle est la 91e femme à être exécutée en Iran sous la présidence de Rohani depuis 2013.

Maliheh Salehian, originaire de Miandoab, a été pendu le mardi 16 juillet 2019 pour homocide à la prison centrale de Mahabad.

Ces deux derniers jours, 13 personnes ont été exécutées à travers l’Iran.

Le mercredi 17 juillet 2019, une autre prisonnière, Zahra Safari Moghadam, 43 ans, a été pendue à la prison de Noshahr, dans le nord de l’Iran. Zahra Safari Moghaddam était en prison depuis juillet 2016.

Il y a moins d’un mois, le 19 juin, une femme du nom de Fatemeh Nassiri a été pendue à la prison de Gohardacht (Rajaï-Shahr) à Karadj. Elle était emprisonnée depuis onze ans au centre de détention de Qarchak. Elle avait endossé un crime commis par son fils.

Des informations non confirmées font état de la pendaison d’une autre femme du nom de Fariba, ainsi que de Fatemeh Nassiri, le 19 juin.

Maliheh Salehian est la 91e femme à être exécutée au cours des six années de la présidence de Rohani.

L’Iran détient le record mondial du nombre d’exécutions par habitant. Plus de 3700 personnes ont été exécutées à ce jour au cours des six années du mandat de Rohani.

Le régime iranien utilise l’exécution et la peine de mort pour maintenir sa mainmise sur le pouvoir et réduire au silence une population mécontente dont la majorité vit sous le seuil de pauvreté, alors que le chômage est endémique dans le pays et qu’il n’y a aucune liberté.

L’article 61 des Règles des Nations Unies pour le traitement des femmes détenues et les mesures non privatives de liberté pour les délinquantes (Règles de Bangkok) dispose ce qui suit : « Lors de la détermination de la peine des délinquantes, les tribunaux doivent avoir le pouvoir d’examiner les facteurs atténuants tels que l’absence de casier judiciaire et la relative non gravité et nature du comportement criminel, en tenant compte des responsabilités des femmes en matière de prise en charge et des circonstances caractéristiques des femmes. » Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, n’a cessé de souligner la nécessité d’abolir la peine de mort en Iran..

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