La répression des femmes en Iran s’intensifie sous divers prétextes

La répression des femmes en Iran

CNRI Femmes – La répression des femmes s’intensifie en Iran sous différents prétextes. Ces derniers jours, un concert de charité donné par des chanteuses a été annulé. Il a également été annoncé que les fêtes de mariage devaient se dérouler les femmes d’un côté et les hommes de l’autre. Parallèlement, les agents des forces de sécurité qui s’était conduit avec brutalité brutalement traité une jeune adolescente ont été félicités.

Le mercredi 18 juillet 2019, le groupe musical Delyar devait organiser un concert de charité à l’hôpital Omid d’Oroumieh, dans le nord-ouest de l’Iran. Les recettes devaient être versés aux malades du cancer. Le concert, cependant, a été annulé.

Le groupe musical entièrement féminin Delyar est dirigé par Neda Behzad, et ses chanteuses solistes sont Nazli Soltanzadeh et Atefeh Norouzi.

Le directeur général de la culture et de l’orientation dans la province d’Azerbaïdjan occidental a déclaré à l’agence de presse officielle IRNA le 17 juillet que la raison pour annuler le concert était qu’ils n’avaient pas reçu l’accord écrit du commandement des forces de sécurité de la province.

Parissa Alilou, directrice générale des affaires féminines et familiales de la province d’Azerbaïdjan occidental, a expliqué que le groupe musical Delyar et ses chanteuses devaient se produire devant des femmes et que les recettes du concert auraient été versées aux malades.

Par ailleurs, en intensifiant la répression contre les femmes et l’ensemble de la société en Iran, Taghi Afarand, sous-directeur de la police chargé de surveiller les lieux publics à Téhéran, a annoncé que les fêtes de mariage mixtes sont contraires aux normes religieuses et qu’elles étaient totalement interdites. Il a prévenu que la police sévirait sévèrement. Il a dit que les femmes et les hommes devaient être complètement séparés. (Agence BORNA – 18 juillet 2019)

Dans une autre nouvelle liée à la répression des femmes en Iran, les agents en civil qui avaient brutalisé et arrêté une adolescente de 16 ans pour avoir joué avec des pistolets à eau avec ses amis dans un parc à Téhéran, ont été félicités par le commandant des forces de sécurité de la capitale et ont reçu des récompenses et des cadeaux en espèces.

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