Atoussa Abbasi championne cycliste est vendeuse ambulante en Iran

Atoussa Abbasi championne cycliste est vendeuse ambulante en Iran

CNRI Femmes – Atoussa Abbassi, championne cycliste en Iran, et son mari, ancien entraîneur de cyclisme, sont des vendeurs ambulants dans la rue pour gagner leur vie.

Atoussa Abbassi, son mari et leur enfant vivent dans un parking loué. Son mari est maintenant chauffeur et transporte des passagers.

Atoussa Abbassi, son mari et leur enfant

Atoussa Abbassi a été la première Iranienne à remporter une médaille dans les championnats asiatiques féminins. Elle détient le record de vitesse depuis 2014, mais doit pédaler dans la rue en emmenant avec elle son enfant de 3 ans.

Dans un clip vidéo circulant sur les médias sociaux, elle a expliqué : « Pendant les trois années où j’ai abandonné le vélo pour élever mon enfant, personne n’a réussi à battre mon record. » Elle montre les nombreuses médailles qu’elle a gagnées, ajoutant que personne ne l’a soutenue.

Elle a été privée de participer à des courses cyclistes en 2017 en raison des infractions commises par son mari qui est entraîneur. (Site Mashreq – 18 octobre 2017)

Atoussa Abbassi a été la première Iranienne à remporter une médaille dans les championnats asiatiques féminins

Par ailleurs, Soussan Rashidi, qui a été championne de boxe féminine pendant onze trimestres, s’entraîne maintenant dans des conditions difficiles pour les matches à l’étranger. C’est une fille d’une tribu nomade qui vit à Kermanchah (ouest de l’Iran). (Site Fararu – 18 octobre 2017)

En raison de la pauvreté et des conditions particulières de sa famille, elle doit travailler dans le village tôt le matin, notamment pour faire du pain, emmener les moutons au pâturage, ramener du bois, etc. Elle n’a même pas son propre certificat de naissance et utilise le certificat de naissance de sa sœur décédée.

Mme Rashidi a dit : « Certains jours, je n’avais pas de billet de transport pour aller suivre une formation. Parfois, si on me donnait de l’argent pour acheter un œuf à manger, j’économisais pour payer mon transport. »

« Je suis devenue championne neuf fois, mais je n’ai reçu aucun prix pour ces victoires », a-t-elle déploré. (Agence ISNA – 26 décembre 2016) 

Dans un autre rapport sur la pauvreté des femmes en Iran sous le régime des mollahs, une jeune femme en doctorat en génie informatique a proposé de vendre un de ses reins. Le mardi 23 juillet 2019, la doctorante de 30 ans a affiché une annonce sur les murs pour vendre son rein et couvrir les frais médicaux de sa mère handicapée, le loyer du logement et le mariage de sa sœur. 

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