Zahra Akbari-Nejad, femme d’un prisonnier politique, arrêtée en Iran

Zahra Akbari-Nejad, femme d’un prisonnier politique, arrêtée en Iran

CNRI Femmes – Zahra Akbari-Nejad Dorcheh, épouse du prisonnier politique Abolghassem Fouladvand, a été arrêtée en Iran par les forces de sécurité et conduite dans un lieu inconnu.

Le 23 juillet 2019, des agents du ministère du Renseignement ont attaqué le domicile du prisonnier politique Abolghassem Fouladvand sans le moindre mandat et arrêté son épouse, Zahra Akbari-Nejad Dorcheh. 48 heures après son arrestation, Mme Akbari-Nejad Dorcheh a annoncé, lors d’un appel téléphonique bref et contrôlé à ses proches, qu’elle était détenue dans le quartier 4 de la prison d’Evine de Téhéran.

Mme Zahra Akbari-Nejad Dorcheh, 49 ans, souffre de plusieurs maladies, notamment cardiaques. Elle est également sous traitement anti convulsif. Abolghassem Fouladvand est un partisan de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), qui est en prison depuis 2013 sans une seule journée de permission de sortie. Il est actuellement incarcéré à la prison de Gohardacht à Karadj dans des conditions inhumaines et privé du minimum de facilités.

Au cours du mois dernier, le régime des mollahs a arrêté un certain nombre de familles de prisonniers politiques en prison ou libéré à Téhéran et les a incarcérés dans le quartier 4 de la prison d’Evine.

Le régime a arrêté ou convoqué un grand nombre de familles et de sympathisants des Moudjahidine du peuple d’Iran à Téhéran et dans diverses villes de province, avant les rassemblements de cinq jours de la Résistance iranienne à Achraf 3 en Albanie. L’ancienne prisonnière politique Sedigheh Moradi et son mari ont été arrêtés par les services de renseignement à Téhéran. Sedigheh Moradi, 57 ans, est mère d’une fille de 20 ans.

Dans d’autres nouvelles concernant les prisonnières politiques, l’avocate de la militante des droits civiques, Marzieh Amiri, qui est actuellement à la prison d’Evin, a déclaré au sujet de son dernier statut : « La détention n’est pas proportionnée au contenu de l’affaire. » Amiri, qui souffre d’épilepsie, a demandé l’annulation de sa détention et sa libération pour lui permettre d’être soignée dans des centres médicaux.

Marzieh Amiri fait partie des militantes syndicales arrêtées lors d’une manifestation de protestation à Téhéran, à l’occasion de la Journée internationale du travail, le 1er mai.

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