Hommage aux femmes victimes du terrorisme débridé du régime iranien

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Les femmes ont toujours été la cible privilégiée de la répression en Iran. Dans les domaines de l’emploi, de l’éducation, du sport et du code vestimentaire, elles souffrent de restrictions et de privations bien plus sévères que celles des hommes. “L’égalité” n’a lieu d’être que dans les exécutions, les arrestations et la torture. Dans chaque impasse politique et chaque crise économique, les femmes sont le premier groupe à en payer le tribut. Quant aux opposantes politiques, le terrorisme d’État n’a aucune pitié pour elles.

A l’occasion du 21 août, Journée Internationale du souvenir en hommage aux victimes du terrorisme, nous rendons hommage aux opposantes politiques iraniennes qui ont été victimes du terrorisme du régime iranien.

Effat Haddad et Ferechteh Esfandiari

Le matin du 17 mai 1995, à Bagdad, un commando ministère iranien de Renseignement a ouvert le feu par derrière sur un véhicule transportant cinq femmes, membres de l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI ou en persan, MeK), avant de prendre la fuite.

Effat Haddad et Ferechteh Esfandiari ont été tuées dans cette attaque et Sedigheh Khodayi-Sefat a été gravement blessée.

Effat Haddad était mère de quatre enfants de 9 à 14 ans. Elle était membre du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) et l’une des responsables dans la logistique de l’Armée de libération nationale de l’Iran (ALN).

Ferechteh Esfandiari était une présentatrice des émissions radio de l’OMPI, la Radio “Voix du Moudjahid”.

Zahra Rajabi

Zahra Rajabi

Dans la nuit du 20 février 1996, Zahra Rajabi, qui s’était rendue en Turquie pour s’occuper de la situation des réfugiés iraniens dans ce pays, a été assassinée à Istanbul par des soi-disant diplomates du régime iranien et trois autres terroristes envoyés par le ministère iranien de Renseignement pour effectuer cette mission, selon un plan approuvé par le Haut Conseil de sécurité de la dictature de Téhéran.

Zahra Rajabi était responsable des affaires des réfugiés au Conseil national de la résistance iranienne. Cette ancienne architecte issue de l’Université Melli de Téhéran, était membre du Conseil dirigeant de l’OMPI. Pendant ses études universitaires, elle était l’une des dirigeantes du mouvement estudiantin à Téhéran.

Pouran Najafi

Pouran Najafi

Pouran Najafi et cinq autres membres de l’OMPI ont été tués lors de la première attaque de missiles contre le camp Liberty le 9 février 2013. Le Camp Liberty a accueilli quelque 3 000 membres de l’OMPI qui détenaient le statut des personnes protégées en vertu de la quatrième Convention de Genève.

Née en 1960 à Racht (dans le nord de l’Iran), Pouran Najafi avait deux enfants, une fille et un fils. Elle avait passé cinq ans dans les prisons politiques du régime clérical et avait écrit un livre sur ses mémoires.

Kolsoum Serahati

Kolsoum Serahati

Le 15 juin 2013, en même temps que l’élection de Rouhani à la présidence du régime iranien, les terroristes du régime clérical ont lancé une nouvelle attaque contre le camp Liberty, en tirant des dizaines de missiles de 107 mm dans le but de faire un carnage parmi les membres de l’OMPI. Kolsoum Serahati a été l’une des victimes de cette attaque.

 

Massacre du 1er septembre 2013

Le 1er septembre 2013, des mercenaires irakiens du régime iranien se sont infiltrés dans le camp Achraf pour y massacrer plus de 100 membres de l’OMPI. Ils en ont tué 52, dont six femmes, et en ont kidnappé 7, dont six femmes. Aucune information n’est disponible sur le sort des otages à ce jour.

Zohreh Ghaemi, Guiti Givehchian, Mitra Bagherzadeh, Jila Tolou, Fatemeh Kamyab et Maryam Hosseini ont été assassinée lors de cette attaque terroriste contre les résidents du camp Achraf.

L’histoire du régime iranien montre que quatre décennies de politique d’apaisement de l’Occident ont encouragé les mollahs à commettre d’innombrables crimes en toute impunité. Le temps est venu pour les grandes puissances de renoncer à cette politique dévastatrice envers un État qui est le plus grand parrain du terrorisme et le détenteur du record mondial du nombre des exécutions.

Le temps est venu pour l’Occident de se ranger du côté du peuple iranien et de son mouvement de résistance. Tout commerce ou échange avec le régime des mollahs, qui ferme les yeux sur les violations des droits de l’homme du peuple iranien et ignore la discrimination à l’égard des femmes, encouragera la dictature religieuse à poursuivre sa répression et ses exécutions incessantes, continuer à bafouer les droits de l’Homme et faire fi de la Déclaration universelle des droits de l’homme et de la Charte des Nations Unies.

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