CNRI Femmes – La visite du ministre des Affaires étrangères des mollahs à Stockholm les 20 et 21 août 2019 s’est heurtée aux protestations houleuses des partisans de l’opposition, notamment de centaines d’Iraniennes vivant en Suède.
Les manifestants iraniens ont dénoncé haut et fort les violations des droits humains commises par ce régime, l’assassinat des opposants en Iran et la répression des femmes, des défenseurs des droits humains et des minorités religieuses. Ils ont critiqué Stockholm pour avoir accepté la venue de Javad Zarif, diplomate terroriste des mollahs et exigé son expulsion de Suède.
« Zarif, dégage ! », ont lancé les manifestants iraniens, ajoutant « Zarif est un meurtrier et l’ennemi de tous les Iraniens », Zarif est un meurtrier, lui parler est inacceptable », « Zarif, charlatan, ennemi du peuple d’Iran », « Zarif , terroriste, assassin », etc.
Les exilés Iraniens partisans de la Résistance iranienne qui ont fait entendre à la voix étouffée des femmes et des jeunes en Iran, sont pour beaucoup des survivants de familles persécutées et exécutées par le régime religieux. Cependant, ils ont été violemment traités par la police suédoise.
Parmi les 50 manifestants iraniens brutalisés et arrêtés par la police, on comptait de nombreuses femmes. Il s’agissait notamment d’éminentes militantes iraniennes des droits des femmes, d’anciennes prisonnières politiques et de parentes directes de victimes du massacre de 1988.
La police suédoise a traité avec violence les Iraniens et les Iraniennes qui manifestaient tandis que le ministre des Affaires étrangères du principal parrain du terrorisme d’Etat dans le monde était reçu comme un hôte d’honneur au ministère des Affaires étrangères à Stockholm.
Le représentant d’un régime qui a mis le Moyen-Orient à feu et à sang a bénéficié d’un forum à l’Institut international de recherche pour la paix de Stockholm (SIPRI) où il a menacé le monde d’« imprévisibilité » en réponse aux politiques « imprévisibles » des États-Unis.
Il a également menacé de mort les manifestants lors d’une interview accordée le 21 août à la chaîne officielle Iranian Press TV, assurant qu’ils ne resteraient pas en vie une minute s’ils étaient attrapés par des agents du régime.
Les protestations véhémentes des partisans de la Résistance iranienne à Stockholm ont provoqué l’annulation d’une conférence de presse conjointe de Zarif et de la ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallström.
Se présentant seul devant la presse, Margot Wallström a nié avoir invité Zarif en Suède, affirmant qu’il était venu seul dans les pays nordiques ! Sous le feu des critiques, Mme Wallström a tenté de justifier sa rencontre avec Javad Zarif en critiquant le bilan du régime en matière d’exécutions et de détentions de défenseurs des droits des femmes, de syndicalistes, de militants des droits humains et de minorités religieuses. Elle a également souligné que le régime iranien doit se conformer à toutes ses obligations en vertu de la JCPOA et libérer immédiatement le pétrolier Stena Impero, battant pavillon britannique.
Le ministre des Affaires étrangères des mollahs a été sanctionné il y a tout juste trois semaines par le département du Trésor américain comme le principal catalyseur des politiques du régime iranien dans la région et dans le monde. Le département d’État l’a qualifié d’apologiste en chef du régime, qui est « tout aussi complice du comportement hors-la-loi du régime que le reste de la mafia de Khamenei ».
Ses remarques à l’institut de la paix à Stockholm, menaçant la paix mondiale et menaçant de mort les manifestants iraniens à Stockholm, sont de bonnes indications de ce qui se passe dans les prisons et les salles de torture en Iran et du traitement des dissidents et prisonniers politiques.
Ses propos révèlent en outre que le fait de recevoir le ministre des Affaires étrangères des mollahs encourage ce régime à davantage de terrorisme, de meurtre et de bellicisme, ce qui va à l’encontre des intérêts du peuple iranien qui aspire à un changement de régime et à la démocratie et la souveraineté populaire.
Lors d’une réunion à Achraf-3 le 14 juillet 2019, Kenneth Lewis, juriste suédois et ancien membre du Parlement, a déclaré : « Notre ministre des Affaires étrangères s’est rendue à Téhéran l’année dernière. Une ministre des Affaires étrangères, une femme qui représente une politique étrangère féministe, se rend en Iran pour vendre des camions et du matériel de construction et met même un tchador.
« Je veux dire par là qu’il y a encore beaucoup de gens en Europe qui n’ont pas compris que la complaisance n’est pas la voie à suivre. Un pays comme la Suède, qui prétend défendre les droits de la personne, est plus intéressée par vendre ses camions que de se soucier des droits de la personne. »