Marzieh Amiri condamnée à 10 ans de prison et 147 coups de fouet en Iran

CNRI Femmes – Marzieh Amiri, journaliste et militante étudiante, a été condamnée à 10 ans et 6 mois de prison et 147 coups de fouet en Iran.

Le procès de Marzieh Amiri s’est tenu à Téhéran le 13 août 2019, sous la présidence du sinistre juge Mohammad Moghisseh. Sa sœur, Samira Amiri, a écrit dans les médias sociaux que sa sœur avait été condamnée à 147 coups de fouet et 10 ans et demi de prison, dont six ans fermes.

Marzieh Amiri souffrait de crises d’épilepsie durant son interrogatoire en raison des pressions physiques et psychologiques. Mais le juge Moghisseh s’est opposé à sa libération sous caution et à sa mise en liberté provisoire pour traitement médical.

Marzieh Amiri faisait partie des militants syndicaux arrêtés lors de leur manifestation de protestation à Téhéran à l’occasion de la Journée internationale du travail.

Auparavant, Nasrine Javadi (Azam Khezri), une militante syndicale qui avait été aussi arrêtée lors de la Journée internationale du travail à Téhéran, avait été condamnée à 7 ans de prison et 74 coups de fouet. Mme Nasrine Javadi est une ancienne employée de la Compagnie de distribution médicale et retraitée de l’organisation de la sécurité social, membre du conseil fondateur du Conseil du travail pour la sécurité sociale des retraités et membre du syndicat libre des travailleurs iraniens.

Parmi les autres militantes syndicales actuellement en prison figurent Neda Naji, Atefeh Rangriz, Marzieh Amiri, Anisha Assadollahi, Sanaz Allahyari, Sepideh Qolian et Asal Mohammadi.

Par ailleurs, l’audience sur les charges retenues contre Parvine Mohammadi, vice-présidente du Syndicat libre des travailleurs d’Iran, s’est tenue au tribunal de Karaj le samedi 24 août 2019. Mme Mohammadi a été arrêtée par les forces de sécurité lors d’une cérémonie organisée à l’occasion de la Journée internationale du travail, le 26 avril 2019, au parc Jahan Nama situé sur la route Téhéran-Karaj. Parvine Mohammadi est accusée de propagande contre le régime.

Toujours le jeudi 22 août 2019, Mme Shahla Entesari, militante des droits des femmes, a été arrêtée par les forces de sécurité. Les agents du ministère du Renseignement ont arrêté Mme Ansari dans son jardin privé à Racht. On ne sait pas où se trouve cette militante des droits des femmes. Mme Ansari avait déjà été arrêtée et libérée à l’occasion de la Journée internationale des femme en 2017.

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