Une 94ème femme exécutée en Iran sous Rohani

94e femme

CNRI Femmes – Le dimanche 25 août 2019 au matin, une femme a été exécutée à la prison centrale de Machad. Il s’agit de la 94e femme exécutée en six ans de présidence de Hassan Rohani.

Le régime iranien a exécuté au moins quatre femmes dans le seul mois de juillet. Il s’agit de Maliheh Salehian de Miandoab qui a été pendue le 16 juillet 2019 pour meurtre à la prison centrale de Mahabad.

Le 17 juillet 2019, une autre prisonnière, Zahra Safari Moghadam, 43 ans, a été pendue à la prison de Nochahr, dans le nord de l’Iran.

Deux femmes identifiées comme Arasteh Ranjbar et Nazdar Vatankhah, qui avaient déjà purgé 15 ans de prison pour homicide et complicité d’homicide, ont été pendues à la prison centrale d’Oroumieh le mardi 23 juillet 2019.

Plus de 3 700 personnes ont été exécutées en Iran ces six dernières années sous la présidence de Rohani. La femme exécutée à la prison centrale de Machad est la 94e victime de la peine de mort en vigueur dans ce régime religieux.

Le régime iranien est le premier détenteur mondial de records d’exécutions par habitant. Il utilise la peine de mort pour maintenir sa mainmise sur le pouvoir et réduire au silence une population mécontente, dont la majorité vit sous le seuil de pauvreté, alors que le chômage est endémique dans le pays et qu’il n’y a aucune liberté d’expression.

L’article 61 des Règles des Nations Unies pour le traitement des femmes détenues et les mesures non privatives de liberté pour les délinquantes (Règles de Bangkok) dispose ce qui suit : “Lors de la détermination de la peine des délinquantes, les tribunaux doivent avoir le pouvoir d’examiner les facteurs atténuants tels que l’absence de casier judiciaire et la relative non gravité et nature du comportement criminel, en tenant compte des responsabilités des femmes en matière de prise en charge et des circonstances caractéristiques des femmes”.

La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne condamne l’exécution de cette 94e femme dimanche matin par le régime des mollahs à Machad, car elle était victime des lois et des politiques misogynes du régime religieux qui a détruit l’économie du pays et réduit la population à vivre dans des conditions misérables et de crise permanentes.

La commission des Femmes du CNRI exhorte l’organisation internationale de défense des droits humains et des droits des femmes à intervenir pour mettre fin aux peines de mort en Iran.

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