Deux jours de manifestations à Téhéran : participation active des femmes

CNRI Femmes – Les 2 et 3 septembre 2019, deux jours de manifestations dans différentes parties de Téhéran ont vu la participation active des femmes.

Un groupe d’enseignants salariés engagés par le ministère de l’Éducation sous contrat temporaire s’est réuni devant le parlement du régime clérical à Téhéran, le mardi 3 septembre 2019, pour protester contre leur statut indéterminé. Les femmes ont participé activement à cette manifestation. Les enseignants salariés, en grande partie des femmes, tenaient des pancartes à la main.

Gholam Hossein Sakha’i, adjoint à la recherche, à la planification et aux ressources humaines du rectorat d’Ispahan, a dit avoir recruté quelque 5 000 enseignants retraités, que les enseignants salariés à la retraite n’avaient pas été payés depuis décembre dernier et que les enseignants salariés en activité n’avaient pas reçu de salaire depuis novembre. Sakha’i a ajouté que si les salaires de ces enseignants n’étaient pas payés, le réctorat d’Ispahan connaîtrait de graves difficultés. (Agence de presse IRNA – 3 septembre 2019)

Un certain nombre d’employés travaillant dans les bureaux de la société Saham-Edalat se sont rassemblés pour protester le mardi 3 septembre 2019 devant le ministère du Travail et de la Protection sociale à Téhéran. Eux aussi protestaient contre le statut indéterminé de leur emploi et exigeaient de toucher leurs salaires impayés.

Le lundi 2 septembre 2019, les habitants du canton de Samen-ol A’emeh de Ferdowsieh se sont rassemblés devant le gouvernorat de Shahriar pour protester contre le manque d’hygiène dans ce canton. L’un des habitants a dit : “Il y a beaucoup de problèmes dans ce canton. Ça fait trois ou quatre ans qu’on a un problème d’eaux usées… mais personne n’en tient compte.”

Une autre habitante a dit : ” Nos enfants jouent dans les eaux usées. Les chiens qui circulent dans le canton sont contaminés. Les autorités n’ont pas d’enfants ?”

Toujours le lundi 2 septembre 2019, des épargnants spoliés par la banque du Crédit Caspian, soutenu par les gardiens de la révolution, se sont rassemblés en signe de protestation devant les bâtiments du système judiciaire pour exiger le remboursement de leurs épargnes siphonnées par cette banque, toujours en activité en toute impunité.

Les femmes ont participé activement à ces deux journées de manifestations à Téhéran.

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