CNRI Femmes – « Le plus grand nombre de tentatives de suicide en Iran se situe dans le groupe des 15-24 ans », a déclaré Maryam Abbasinejad dans un atelier éducatif sur la prévention des suicides. « Environ 50 % de ces personnes sont mariées. Environ 53% de ceux qui font une tentative de suicide n’ont pas terminé leurs études secondaires », a-t-elle ajouté. Ses propos ont été repris par l’agence IRNA le 5 septembre 2019.
Abbasinejad a déclaré que les provinces d’Ilam, Kohgilouyeh-va-Boyerahmad, Kermanchah, Lorestan, Guilan, Zanjan, Hamedan, Fars, Qazvine, Ardebil, Khouzistan, Mazandaran, Téhéran, Bouchehr, Kurdistan, Centre et Charmahal-Bakhtiari, ont le plus grand nombre de tentatives de suicide comparé aux autres provinces iraniennes.
Le 11 septembre 2019, une jeune fille de 16 ans (probablement à Téhéran) s’est jetée du quatrième étage d’un immeuble d’habitation parce que sa famille l’avait réprimandée pour la façon dont elle était habillée. (Agence ROKNA – 12 septembre 2019)
Elaheh Rahimi, 12 ans, s’est pendue avec son propre foulard le 8 septembre 2019 à Saqqez.
A Kermanchah, Kobra Sedighi s’est auto-immolée le samedi 7 septembre 2019, à cause des pressions que lui faisait subir sa famille. Le 5 septembre 2019, à Kamyaran, Sharareh Batmani s’est suicidée dans un parc en avalant des médicaments après son divorce. Le même jour, Chini’i Parvizi, 52 ans, s’est pendue à cause de problèmes familiaux dans un des villages de Divandarreh.
Une adolescente s’est suicidée le 4 septembre 2019 en prenant des médicaments parce que sa famille ne lui avait pas permis de s’inscrire dans une équipe de cyclisme.
Le 29 août, Elham Mehri Lavan, de Piranshahr, s’est suicidée en raison de problèmes familiaux. Deux jours plus tôt, le 27 août, Shadi Islami, 18 ans, s’est pendue dans l’un des villages qui entourent Saqqez à cause de la pression et des problèmes qu’elle subissait dans sa famille.
Une nouvelle publiée récemment indique que Sabri Mohammadzadeh-Aghdam s’est pendue et s’est suicidée à Piranshahr pour des raisons inconnues.