La militante Hadiss Sabouri incarcérée en Iran après une convocation

La militante Hadiss Sabouri incarcérée en Iran après une convocation

CNRI Femmes – Hadiss Sabouri, militante des droits civiques, a été arrêtée devant le tribunal à Téhéran et incarcérée à la prison d’Evine de Téhéran.

Hadiss Sabouri, 40 ans, mère d’un fils de 17 ans, s’est présentée à la 2e chambre d’interrogatoire du parquet de la prison d’Evine, le samedi 2 novembre 2019, après avoir reçu une convocation la semaine dernière. Elle y a été informée des charges qui pèsent contre elle, notamment de « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale » et de « diffusion de fausses informations », puis interpellée et enfermée dans la section des femmes de la prison d’Evine.

Haddis Sabouri avait été arrêtée en août 2018 lors des manifestations contre la vie chère à Téhéran. Elle a été détenue à la prison de Qarchak, à Varamine, mais libérée sous caution par la suite.

Mme Sabouri a ensuite été jugée et condamnée à deux ans de prison avec sursis par le tribunal de la révolution de Téhéran.

Par ailleurs, l’activiste civile Zahra Mohammadi est détenue depuis cinq mois. Elle reste en prison malgré le dépôt par sa famille de 700 millions de tomans de caution pour sa libération temporaire. Le tribunal de Sanandaj, cependant, empêche l’acceptation de cette caution.

Zahra Mohammadi est détenue depuis le 23 mai 2019. Au cours des interrogatoires, elle a subi d’énormes pressions pour obtenir des aveux forcés. Le 18 septembre 2019, Mme Mohammadi a été secrètement traduite en justice sans que son avocat et sa famille en soient informés. Dès qu’elle l’a appris, sa famille et son avocat se sont opposés à ce procès, qui a finalement été reporté au 25 septembre.

Zahra Mohammadi, 28 ans, est membre de l’Association Culturelle Nojine qui est active dans la protection de l’environnement au Kurdistan. Elle est titulaire d’une maîtrise en géopolitique de l’université de Birjand, capitale de la province de Khorassan-Sud.

Le régime clérical continue de faire pression sur les militantes des droits civils et des droits humains pour tenter de contenir les protestations croissantes d’une population mécontente qui se bat contre la misère et la faim.

Exit mobile version