La prisonnière politique Fatemeh Mosanna privée de visite à son mari

La prisonnière politique Fatemeh Mosanna privée de visite à son mari

CNRI Femmes – Une fois de plus, la prisonnière politique Fatemeh Mossanna a été privée de rendre visite à son mari, Hassan Sadeqi, également emprisonné pour des motifs politiques, à la prison de Gohardasht à Karaj.

Le dimanche 3 novembre 2019, Amine Vaziri, procureur adjoint chargé d’observer les prisonniers politiques, a ordonné l’annulation d’une visite entre la prisonnière politique Fatemeh Mossanna et son mari, Hassan Sadeqi, pour refus de porter l’uniforme, les  menottes et les chaînes de la prison lors du transfert.

Mme Mossanna n’a rencontré son mari que trois fois depuis février 2019. Le couple emprisonné devait se voir en octobre, mais leur visite a été annulée pour la même raison.

Fatemeh Mossanna a été emprisonnée pendant deux ans en 1981, à l’âge de 13 ans, et ses trois frères ont été exécutés par le régime des mollahs dans les années 1980.

Fatemeh Mossanna et son mari, Hassan Sadeqi, ont été arrêtés le 9 avril 2014, pour délits de cérémonie funèbre en mémoire du père de M. Sadeqi, membre des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), décédé loin de son fils. Depuis, elle est incarcérée à la sinistre prison d’Evine de Téhéran.

 

Par ailleurs, Leila Hosseinzadeh, militante étudiante emprisonnée, n’a pas été autorisée à recevoir des soins médicaux.

Leila Hosseinzadeh purge une peine de 30 mois de prison à Evine. Le 21 octobre 2019, elle a été envoyée à l’hôpital Taleghani avec un délai de trois jours pour recevoir un traitement pour un doigt cassé. Là, elle a été opérée et les médecins ont inséré une broche pour lui fixerle doigt qui devait être retirée au bout de quelques semaines. Au bout de deux semaines, les responsables de la prison lui refusent la possibilité d’aller à l’hôpital pour se faire enlever la broche.

Leila Hosseinzadeh était secrétaire du Conseil central des étudiants de l’université de Téhéran. Elle a été arrêtée pendant le soulèvement et les manifestations de décembre 2017 à janvier 2018, puis condamnée à six ans de prison et à deux ans d’interdiction de quitter le pays. La Cour d’appel a toutefois commué sa peine en 30 mois le 24 juin 2019.

 

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