CNRI Femmes – Le peuple iranien a étendu ses protestations à plus d’une centaine de villes en Iran malgré la répression massive et brutale des manifestations, selon les médias officiels.
Dimanche 17 novembre 2019, pour la troisième journée consécutive, Téhéran et de nombreuses autres villes comme Chiraz, Chahriar, Islamchahr, Robat-Karim, Sanandaj, Khorramchahr et Karadj ont été le théâtre de manifestations populaires. Divers quartiers de Téhéran, dont Tehran-Pars, l’avenue Enghelab et l’université de Téhéran, ont connu des manifestations et des affrontements avec les forces de sécurité.
Les gardiens de la révolution ont ouvert le feu sur la population sur l’ordre strict de Khamenei, tuant des dizaines de manifestants. Jusqu’à présent, 27 personnes sont décédées, mais le nombre réel est plus élevé.
Présentant ses condoléances aux martyrs héroïques du soulèvement, Mme Maryam Radjavi, Présidente élue de la Résistance iranienne, a salué le peuple iranien dans son soulèvement partout en Iran. Elle a ajouté que Khamenei et ses semblables essaient en vain de maintenir leur emprise sur le pouvoir avec ces crimes inhumains. La dictature religieuse en Iran, qui a commis des crimes contre l’humanité pendant 40 ans, devrait être exclue de la communauté des nations. Le Conseil de sécurité de l’ONU, le Secrétaire général de l’ONU, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, sa Haute- Commissaire aux droits de l’homme et d’autres organismes et entités internationaux de défense des droits de l’homme devraient condamner fermement ce régime et prendre les décisions appropriées à cet égard.
L’agence de presse Fars en Iran, affiliée au Corps des gardiens de la révolution, a publié une dépêche fondée sur « les estimations et évaluations primaires d’une agence de renseignement ». Le rapport estime qu’au total 87 400 manifestants sont descendus dans la rue, « 5200 d’entre eux étaient des femmes ». L’agence de presse des pasdarans a déclaré que l’ampleur des manifestations a été « plus importante et plus destructrice » que le soulèvement de décembre 2017-janvier 2018.
Selon Fars, « de petites et grandes manifestations et rassemblements ont eu lieu dans une centaine de parties du pays » et « jusqu’à présent, quelque 1 000 personnes ont été arrêtées lors des récents troubles en Iran ». (L’agence de presse Fars, 17 novembre 2019)
Des étudiants se sont joints aux manifestations de dimanche. Les étudiants de l’université de Téhéran ont tenu un grand rassemblement sur le campus, aux cris de “A bas le dictateur”. A Tabriz, les étudiants ont manifesté en solidarité avec le soulèvement général en Iran.