Le nombre de morts dépasse les 200 dans le soulèvement en Iran

Le nombre de morts dépasse les 200 dans le soulèvement en Iran

CNRI Femmes – Les dernières informations en provenance d’Iran indiquent que le nombre de morts a dépassé les 200. Par ailleurs, des étudiants de l’université de Téhéran se sont heurtés aux forces de sécurité, des services de renseignement et des agents en civil le lundi 18 novembre 2019.

En référence à l’augmentation du nombre de morts, la dirigeante de l’opposition iranienne Maryam Radjavi a exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à condamner et punir fermement le régime des mollahs pour avoir tué des personnes sans défense. Elle a appelé à la formation d’une mission internationale chargée d’enquêter sur les morts, les blessés et les arrestations de manifestants.

Dans l’après-midi du lundi 18 novembre 2019, les étudiants de l’université de Téhéran se sont réunis sur le campus et avaient l’intention de rejoindre les étudiants des facultés Amir Kabir et Azad et de marcher jusqu’à la place Enghelab pour rejoindre les manifestants.

Le rassemblement d’étudiants de Téhéran sur le campus a été attaqué par les Gardiens de la révolution, les miliciens du Bassiej et les unités anti-émeutes, mais les étudiants ont opposé une résistance farouche.

La plupart des manifestants étaient des étudiantes qui s’étaient rassemblées sur le campus central de l’Université de Téhéran. Toutes et tous se sont rassemblés près de la porte du 16, avenue Azar et ont demandé l’aide de la population.

Certains étudiants ont été arrêtés par les forces de sécurité, dont la militante Soha Morteza’i qui avait auparavant organisé un sit-in pour exiger de pouvoir continuer ses études. Elle a été arrêtée le dimanche 17 novembre 2019.

Les étudiants de l’université de Kachan ont également organisé un rassemblement en solidarité avec le soulèvement général.

Les étudiants des universités libres de Gohardacht à Karadj, Khorasgan à Ispahan, Oroumieh, Radja’i, Tabriz, Sanandadj et Téhéran ont également participé au soulèvement national dans 117 villes d’Iran.

Amnesty International s’est déclarée préoccupée par le nombre de tués et les arrestations de plus d’un millier de personnes en Iran, alors qu’Internet était fermé.

Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré qu’il suivait de près les manifestations en Iran.

La France réaffirme la nécessité de respecter la liberté d’expression et le droit de manifester pacifiquement, a déclaré lundi une porte-parole du ministère des Affaires étrangère.

 

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