Un tribunal de Téhéran confirme prison et fouet pour une étudiante

Un tribunal de Téhéran confirme prison et fouet pour une étudiante

CNRI Femmes – Un tribunal de Téhéran a confirmé la condamnation de Parisa Rafii, militante étudiante, à la prison et au fouet.

Le samedi 16 novembre 2019, la branche 98 du tribunal révolutionnaire de Téhéran a confirmé une peine de 7 ans de prison, 74 coups de fouet et 2 ans d’interdiction de quitter le pays pour cette étudiante militante.

Parisa Rafii, 23 ans, étudiante en art à l’université de Téhéran, a été accusée par la branche 26 du tribunal de Téhéran d’association et de complicité de « crimes contre la sécurité nationale », de « propagande contre l’État » et de « troubles à l’ordre public ».

Selon sa mère, le procès en appel, qui devait se tenir le 2 juillet 2019, a été annulé et ses accusations ont été prononcées en son absence.

Parisa Rafii a été arrêté le 25 février 2018 par les agents du ministère du Renseignement devant l’université de Téhéran et transféré dans le quartier 209 de la prison d’Evine. Son avocat avait déjà dit : « À mon avis, il n’y a aucune raison logique ou légale dans les dossiers pour une justification absolue qu’elle a commis un délit. Les délits dont elle est accusée sont tous les comportements normaux et dans le cadre des lois et des droits de la nation en vertu de la Constitution et les droits civils pour tous les citoyens, en particulier d’une militante étudiante. Malheureusement, cette sentence moine l’équité juridique, la justice, les principes et je vais faire appel. »

Alors qu’elle était détenue à la prison d’Evine, Parisa Rafii a écrit une lettre révélant des pressions illégales sur les détenues politiques. Dans certaines parties de sa lettre, elle a écrit : « J’ai choisi d’écrire cette lettre pour faire connaitre quelles pressions sont exercées sur celles qui révèlent de telles expériences et quels effets cela aura sur leur dossier et les peines prononcées ».

Exit mobile version