CNRI Femmes – Nikta Esfandani, une adolescente de 14 ans, a été tuée à Téhéran durant le soulèvement en Iran. Le Conseil national de la Résistance iranienne a publié un communiqué déclarant que le nombre de personnes tuées dans le soulèvement national dépasse les 450.
Nikta Esfandani a été abattue d’une balle dans la tête par les forces de sécurité le 16 novembre 2019 sur l’avenue Sattar Khan à Téhéran. La famille de Nikta Esfandani l’a cherchée pendant trois jours avant de pouvoir récupérer son corps. Les responsables du régime ont dit à sa famille que puisqu’elle n’avait que 14 ans et qu’elle était mineure, ils ne lui demanderaient pas de payer le prix de la balle. Née en avril 2005, elle a été inhumée au cimetière de Behesht-e Zahra le 20 novembre 2019.
De son côté, la vague d’arrestations se poursuit en Iran.
Les prisons de Téhéran, y compris Evine et Fashafouyeh, débordent de manifestants arrêtés et manquent d’espace. Des étudiantes font partie des personnes arrêtées.
Maliheh Jafari et Maryam Jafari, étudiantes aux Beaux-Arts de l’université de Téhéran, ont été arrêtées le 18 novembre 2019 sur l’avenue Pour-Sina de la capitale. Les deux étudiants sont actuellement détenus à la prison d’Evine.
Narguesse Bagheri, elle aussi étudiante aux Beaux-Arts, et Banafcheh Cheraghi, étudiante en Sciences Sociales à Téhéran, ont été arrêtés lors du soulèvement le 21 novembre 2019.
Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a déclaré que le massacre des manifestants est un cas manifeste de crimes contre l’humanité. Elle a exhorté la communauté internationale à prendre d’urgence des mesures pour mettre fin au massacre et à la répression des manifestants. Elle a également exhorté l’ONU à envoyer une mission en Iran pour enquêter sur les personnes tuées, blessées et emprisonnées lors des manifestations en Iran. Mme Radjavi a déclaré : « Les dirigeants du régime doivent faire face à la justice pour avoir commis des crimes contre l’humanité. Le silence et l’inaction sont non seulement une violation des conventions, lois et normes internationales et mais encouragent aussi le régime à poursuivre ses crimes et à les étendre à la région. »