CNRI Femmes – Vingt-huit autres noms de tués du soulèvement en Iran ont été vérifiés, ce qui porte à 222 le nombre total d’identités de victimes annoncées. Trois nouveaux noms de femmes qui ont été abattues par les forces de sécurité pendant le soulèvement ont également été annoncés: Nassim Ghorbani à Téhéran, Halimeh Samiri à Abadan et Sepideh Hassani à Soldouz près de Naghadeh, province d’Azerbaïdjan occidental.
Sepideh Hassani a été abattue par les forces de sécurité lors des manifestations à Téhéran. Elle a été enterrée dans sa ville natale de Soldouz près de Naghadeh.
Halimeh Samiri a été arrêtée et détenue lors des manifestations à Abadan. Elle a été torturée à mort par les gardiens de la révolution du régime qui ont ensuite jeté son corps sans vie devant le domicile de son père.
Cela porte à au moins 20 le nombre de femmes tuées lors du soulèvement de novembre 2019.
Alors que de plus en plus d’informations sortent d’Iran, le nombre total de personnes tuées durant cette insurrection est estimé à au moins 750. Certains ont été tués sous la torture.
En même temps, une vague d’arrestations se poursuit dans diverses régions du pays. Le nombre de personnes arrêtées depuis le début du soulèvement dépasse les 12 000. Les agences de presse officielles ont rapporté plus de 1 000 arrestations effectuées les 30 novembre et 1er décembre seulement dans sept provinces iraniennes : Plus de 400 dans la province d’Alborz, 31 à Hormozgan, 70 en Azerbaïdjan oriental, 50 à Téhéran, 240 à Kermanchah, 97 à Fardis près de Karaj, 25 au Kurdistan, 32 à Ispahan, 26 à Najafabad et Yazdanchahr.
L’ampleur des arrestations est telle que non seulement les prisons sont surpeuplées, mais un grand nombre de gens sont également détenus dans les bâtiments administratifs et même dans les écoles primaires.
L’école primaire de filles Shahed Najmeh dans la ville de Chadegan, province du Khouzistan, a été utilisée pour la détention des personnes arrêtées lors des manifestations.
Une autre information indique que des étudiants en sciences médicales de Bouchehr, dans le sud de l’Iran, ont tenu une cérémonie à la mémoire de 200 personnes tuées lors du soulèvement. Ils ont observé une minute de silence. Ils ont protesté contre la politique du président des mollahs Hassan Rohani, disant que rien n’a changé dans les universités sous son mandat.