CNRI Femmes – Quatre nouveaux noms de femmes figurent dans les listes récentes des identités vérifiées de personnes tuées lors de la répression du soulèvement en Iran. Marzieh Abbas-Zadeh et Maryam Nouri ont été tuées à Robat-Karim, près de Téhéran. Parisa Seifi a été tuée à Kamyaran et Ziba Khoshgvar à Sanandaj, deux villes du Kurdistan iranien.
Avec ces quatre nouveaux noms, le nombre de femmes tuées lors du soulèvement atteint au moins les 24.
Le nombre de tués du soulèvement iranien, qui a touché 189 villes à travers le pays, a maintenant dépassé le millier. Sur la base d’informations reçues par la Résistance iranienne depuis l’intérieur de l’Iran, les noms de 301 victimes ont été vérifiées à ce jour.
Dans de nombreux cas, le régime a utilisé des mitrailleuses, des hélicoptères et des blindés pour réprimer les manifestants.
Le gouverneur de la capitale a admis que 2 021 personnes avaient été arrêtées dans la seule province de Téhéran. La Résistance iranienne avait déjà annoncé que les forces de sécurité ont arrêté plus de 12 000 personnes dans tout le pays.
La répression choquante lancée contre des gens sans défense qui protestaient contre 40 ans de pouvoir criminel des mollahs corrompus qui ont pillé la nation, est l’un des crimes les plus horribles du XXIe siècle et constitue, à tous égards, un crime flagrant contre l’humanité.
Mme Maryam Radjavi, Présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), a appelé le Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Union européenne et ses Etats membres à condamner cet horrible massacre perpétré par le régime iranien et à prendre des mesures urgentes pour y mettre fin et obtenir la libération de tous ceux arrêtés.
Elle a ajouté que l’inaction face au massacre de la population en Iran par le régime est injustifiable et que les mollahs y verront un feu vert pour poursuivre et intensifier leurs crimes en laissant une profonde cicatrice sur la conscience de l’humanité.
Mme Radjavi a appelé le Secrétaire général de l’ONU à envoyer sans délai une mission en Iran pour enquêter sur l’ampleur des meurtres et se rendre dans les centres de détention.
Elle a également exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU et son président à déclarer le massacre du peuple iranien comme un crime contre l’humanité, et à traduire en justice les dirigeants de ce régime et les responsables de ces atrocités. Elle a déclaré que la communauté internationale devait exclure de ses rangs la dictature sanguinaire au pouvoir en Iran et traduire en justice Khamenei, Rohani et les autres dirigeants du régime.