En mauvaise santé, Soha Morteza’i menacée de chocs électriques en Iran

Soha Morteza’i

CNRI Femmes – Les conditions de détention de Soha Morteza’i, militante étudiante, sont déplorables en Iran

Soha Morteza’i souffre d’un problème cardiaque et subit une énorme pression depuis son arrestation le 17 novembre 2019, devant la résidence universitaire de filles de l’université de Téhéran.

Les services de renseignement de l’université avaient auparavant menacé Soha Morteza’i et sa famille de la transférer dans un hôpital psychiatrique où elle recevrait des chocs électriques pour la ramener à la raison si elle n’arrêtait pas son sit-in.

Soha Morteza’i se trouvait à la résidence universitaire Fatemiyeh à Téhéran le dimanche 17 novembre 2019, lorsqu’elle a reçu un texto lui demandant de se rendre à l’entrée principale. Là, elle a été brutalisée et enlevée avec deux autres étudiantes et emmenée.

Elle a été privée de tout contact avec sa famille depuis son arrestation dans les premiers jours du soulèvement national. Elle a subi une pression énorme pendant les interrogatoires.

Elle est titulaire d’une maîtrise en sciences politiques. Elle a été admise au niveau du doctorat en tant qu’étudiante de 10e rang, mais le ministère du Renseignement et les services de renseignement de l’université l’ont empêchée de poursuivre ses études, ce qui l’a amenée à faire un sit-in en solo devant la bibliothèque de l’université de Téhéran pendant 21 jours.

N’ayant pas réussi à l’empêcher d’organiser sa protestation, les services de renseignement de l’université de Téhéran ont convoqué sa famille pour lui dire de signer un papier donnant son accord pour transférer Soha Morteza’i dans un hôpital psychiatrique où elle pourrait recevoir un “traitement de choc électrique” pour retrouver ses esprits, sinon ils allaient ajouter 2,5 ans à sa peine de 6 ans de prison.

La famille Morteza’i n’a signé aucun document.

 

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