Dayeh Sharifeh dédie son prix aux mères des tués du soulèvement en Iran

Dayeh Sharifeh dédie son prix aux mères des tués du soulèvement en Iran

CNRI Femmes – Dayeh Sharifeh, de son vrai nom Sherafat Zarrini, a dédié son Prix Paix et Réconciliation aux mères de tous les martyrs du soulèvement en Iran en novembre 2019.

Dayeh Sahrifeh est la mère du prisonnier politique kurde Ramin Hossein Panahi qui a été exécuté l’année dernière en septembre par la dictature religieuse.

L’Organisation caritative pour la paix, une organisation officielle basée dans l’Autorité du Kurdistan irakien et à Genève, a décerné son prix à Dayeh Sharifeh pour ses efforts actifs en faveur de l’abolition de la peine de mort en Iran et sa participation active à la campagne de clémence du Kurdistan.

Mme Sherafat Zarrini, connue sous le nom de Dayeh Sharifeh, dont le passeport a été confisqué par le ministère iranien du renseignement, n’a pas pu assister à la cérémonie pour recevoir son prix. Ainsi, son autre fils, Amjad Hossein Panahi, a-t-il reçu le prix à la place de sa mère. Dans un message de la part de sa mère, il a annoncé qu’elle dédiait son prix à toutes les mères qui ont perdu leurs enfants lors du soulèvement de novembre 2019 en Iran.

Par ailleurs, les mères de Laleh Park ont publié une déclaration sur les protestations de novembre en Iran. Dans une partie de leur déclaration, elles ont écrit : “Il n’y a pas de points positifs dans le bilan des voyous au pouvoir en Iran qui sont plongés dans la corruption. Ils sont bien conscients du rejet profond qu’ils inspirent à la population.”

Les mères de Laleh Park ont également dénoncé les meurtres et la répression des manifestants et ont écrit : ” Les forces de sécurité du régime ont été les plus violentes dans leurs rapports avec les gens. Pas un instant ne se passe sans que nous entendions parler du meurtre, des blessures et de l’arrestation de manifestants.”

Les mères de Laleh Park demandent la libération inconditionnelle de tous les prisonniers et l’abolition de la loi sur la torture et la peine de mort.

Exit mobile version