CNRI Femmes – Les inondations au Khouzistan, et dans les provinces de Fars et Bouchehr en Iran, en plus de tous les problèmes de subsistance et de pic de pollution de l’air, ont une fois de plus provoqué des dégâts irréparables aux habitants de ces provinces. Les femmes démunies de ces régions sont les premières victimes de cette catastrophe naturelle.
A Ahwaz, les districts de Hasirabad et de Naderi sont barricadés contre les inondations. A Kout-Abdullah à Ahwaz, les déversements d’eaux usées ont rendu la vie insupportable à 50.000 personnes. Diverses maladies menacent la population défavorisée de cette région, en particulier les femmes et les enfants.
De fortes pluies et de graves inondations au Khouzistan ont provoqué l’entrée des eaux de crue dans l’hôpital Razi d’Ahwaz, retardant ainsi toute activité médicale. Quatre femmes, qui ont été hospitalisées à l’unité de cardiologie de l’hôpital d’Ahwaz, sont mortes le samedi 16 décembre 2019, des suites de pannes de courant et de l’absence de systèmes d’alimentation de secours.
Dans une interview avec l’agence de presse ILNA, le gouverneur du Khouzistan a annoncé la mort des quatre femmes âgées et a avancé comme explication : « L’électricité de l’hôpital a été coupée par la foudre. » Cependant, il n’a pas dit pourquoi les systèmes d’alimentation de secours de l’hôpital ne fonctionnaient pas correctement, ce qui a causé l’incident.
Les responsables gouvernementaux n’ont pris jusqu’à présent et comme à leur habitude aucune mesure en faveur des sinistrés des zones inondées, chacun rejetant la responsabilité sur un autre ministère. « Il nous faut un système pour collecter les eaux de surface, a déclaré le gouverneur du Khouzistan. Ces systèmes auraient dû être installés à Ahwaz il y a de nombreuses années, mais cela n’a pas été fait ! » (L’agence de presse publique ILNA, 17 décembre 2019)
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a adressé ses sincères condoléances aux habitants de ces provinces et aux familles des victimes. Mme Radjavi a souligné que « les richesses de l’Iran sont pillées par les mollahs au pouvoir pour financer le terrorisme, la belligérance et les programmes nucléaires et de missiles balistiques, laissant notre peuple sans défense face aux catastrophes naturelle ».