L’AG de l’ONU condamne le régime en Iran pour ses violations

L’AG de l'ONU condamne le régime en Iran pour ses violations

CNRI Femmes – L’Assemblée générale des Nations unies a adopté la 66e résolution des Nations unies appelant le régime iranien à mettre fin à ses violations des droits de l’homme.

Mercredi 18 décembre 2019, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution sur l’Iran avec 81 votes favorables. L’Assemblée générale de l’ONU a exhorté le régime iranien à libérer les personnes détenues uniquement pour avoir participé à des manifestations pacifiques ou pour avoir exercé leurs droits humains et leurs libertés fondamentales.

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a salué la 66e résolution de l’ONU et a appelé la plus haute autorité mondiale à ” prendre des mesures efficaces pour mettre fin à la tendance croissante aux violations des droits de l’homme et aux crimes contre l’humanité perpétrés par le régime des mollahs “.

Elle a souligné une fois de plus : ” Le massacre de plus de 1 500 personnes et jeunes, les blessures de 4 000 autres et l’arrestation de 12 000 personnes lors du soulèvement national de novembre est l’un des crimes les plus horribles du XXIe siècle et constitue, à tous égards, un crime contre l’humanité “.

Mme Radjavi a réitéré la nécessité de la formation d’une mission d’enquête de l’ONU pour enquêter sur le massacre de novembre et se rendre en Iran pour visiter les prisons et les personnes arrêtées.

 

Fréquence alarmante de la pratique de la peine de mort

La résolution de l’Assemblée générale des Nations unies exprime de vives inquiétudes « devant la fréquence alarmante de l’imposition et de l’exécution de la peine de mort » en Iran, et devant le maintien de la peine de mort … contre des mineurs » et contre des individus sur la base « d’aveux forcés » en violation du droit international.

La résolution appelle également les Iraniens à « veiller, en droit et en pratique, à ce que nul ne soit soumis à la torture ou à d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».

L’article 17 de la résolution exhorte vivement le régime iranien « à éliminer, en droit et en pratique, toutes les formes de discrimination et autres violations des droits fondamentaux des femmes et des filles, à prendre des mesures pour assurer la protection des femmes et des filles contre la violence, ainsi que leur protection et leur accès à la justice dans des conditions d’égalité, à s’attaquer à l’incidence préoccupante des mariages d’enfants, des mariages précoces et des mariages forcés, comme le Comité des droits de l’enfant l’a recommandé, à promouvoir, appuyer et favoriser la participation des femmes aux processus politiques et autres processus de prise de décisions et, tout en reconnaissant le taux élevé de scolarisation des femmes à tous les niveaux de l’enseignement en République islamique d’Iran, à lever les restrictions à l’égalité d’accès des femmes à tous les aspects de l’éducation et à l’égalité de participation des femmes au marché du travail et à tous les aspects de la vie économique, culturelle, sociale et politique, y compris la participation et la présence aux manifestations sportives. »

Dans son article 18, la résolution appelle le régime iranien « à libérer les femmes défenseurs des droits humains emprisonnées pour avoir exercé leurs droits, notamment le droit à la liberté d’association et de réunion pacifique et le droit à la liberté d’expression et d’opinion, et à prendre des mesures appropriées, solides et pratiques pour protéger les femmes défenseurs des droits humains et leur garantir la pleine jouissance de tous leurs droits fondamentaux. »

Le régime clérical a exécuté au moins 100 femmes depuis 2013 sous la présidence de Hassan Rohani.

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