Trois femmes pendues à Gohardasht, portant le nombre total à 103

Six femmes exécutées en trois semaines en décembre

Trois femmes pendues à Gohardasht, portant le nombre total à 103

CNRI Femmes – L’identité de trois femmes pendues à la prison de Gohardacht à Karaj a été vérifiée récemment. Ces exécutions annoncées ont eu lieu au début et à la mi-décembre.

L’une de ces femmes s’appelait Eshrat Nazari. Elle a été pendue à la prison de Gohardacht le 18 décembre 2019. Elle était accusée d’avoir tué son mari. Eshrat Nazari a été transférée de la prison de Qarchak de Varamine à la prison de Gohardacht le mardi 17 décembre 2019, et a été pendue à l’aube du 18 décembre.

Dans l’intervalle, l’identité des deux femmes pendues à la prison de Gohardacht le 4 décembre 2019 a été confirmée. Elles aussi avaient été transférées de la prison de Qarchak à Gohardacht pour y être exécutées.

L’une de ces femmes s’appelait Fatemeh Ghezel Safarlou. Elle avait 26 ans. Elle avait été initialement condamnée à trois ans de prison pour l’homicide involontaire de son mari en 2015. Par la suite, à la demande de sa belle-famille, elle a été condamnée à mort.

Narguesse o-Sadat Tabaï est la deuxième femme à avoir été exécutée le 4 décembre 2019, pour homicide. Cette quinquagénaire avait été arrêtée il y a sept ans et détenues depuis.

Avec ces trois femmes, le nombre total de femmes exécutées sous la présidence de Rohani atteint les 103. Le régime a exécuté six femmes au cours des trois semaines de décembre :

 

  1. Somayeh Shahbazi-Jahroui, pendue le 4 décembre 2019 à la prison Sepidar d’Ahwaz
  2. Fatemeh Ghezel Safarlou, pendue le 4 décembre 2019 à la prison Gohardacht de Karaj
  3. Narguesse o-Sadat Tabaï, pendue le 4 décembre 2019 à la prison Gohardacht de Karaj
  4. Maryam, pendue le 8 décembre 2019 à la prison centrale de Machad
  5. Fatemeh R., pendue le 9 décembre 2019 à la prison Gohardacht de Karaj
  6. Eshrat Nazari, pendue le 18 décembre 2019 à la prison de Gohardacht de Karaj

 

Seules deux de ces exécutions ont été annoncées pat les médias d’État iraniens. L’Iran détient le record mondial du plus grand nombre de femmes exécutées.

En conséquence de l’incapacité du régime clérical à catégoriser les homicides selon leurs degrés, toute personne commettant un meurtre est condamnée à mort, quels que soient ses motifs. Un grand nombre des femmes reconnues coupables de meurtre en Iran sont elles-mêmes victimes de violences et ont tué en état de légitime défense.

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