Quatrième jour de manifestations étudiantes pour le départ de Khamenei

Les forces de sécurité détiennent les étudiants dans leurs universités

Quatrième jour de manifestations étudiantes pour le départ de Khamenei

CNRI Femmes – Les universités de Téhéran ont été le théâtre d’un quatrième jour de manifestations étudiantes à midi, le 14 janvier 2020. Les étudiantes ont joué un rôle actif et de premier plan dans ces protestations.

Les étudiants en médecine de Téhéran se sont rassemblés devant la mosquée de l’université sur le campus. Ils ont scandé : « A bas le tyran, qu’il soit chah ou guide suprême », « 1 500 morts en novembre », « Nous mourrons, mais nous reprendrons l’Iran » et « Libérez les prisonniers politiques ».

Simultanément, à la faculté Melli de Téhéran (alias Behechti), des miliciens du Bassidj se sont fait passer pour des étudiants et ont orchestré un rassemblement sur le campus. Les véritables étudiants les ont fait déguerpir en vitesse.

Les étudiants de l’Ecole des Arts de Pardis dans la ville de Karaj ont également tenu un rassemblement et ont scandé : « Nous avons les mains nues, jetez vos matraques ! »

Les étudiants détenus dans les universités appellent à l’aide

 

Mardi soir, 14 janvier 2020, au quatrième jour des manifestations étudiantes, les forces de sécurité et les miliciens du Bassidj ont attaqué les étudiants qui protestaient à la faculté Amir Kabir et des heurts violents ont éclaté. Les forces de sécurité ont fermé les portes sur les étudiants et les ont détenus à l’intérieur de la faculté Amir Kabir et de celle de Téhéran.

Les étudiants d’Amir Kabir ont envoyé un message à la population pour lui demander d’entrer dans l’université de toutes les manières possibles et d’aider les étudiants enfermés à l’intérieur.

Un certain nombre d’étudiants accompagnés d’autres personnes ont également tenu un grand rassemblement sur l’avenue Enqelab et ont scandé des slogans contre le régime.

Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a appelé le Secrétaire général de l’ONU, le Conseil de sécurité de l’ONU, l’Union européenne et ses Etats membres, et tous les organes internationaux de défense des droits de l’homme à condamner la répression brutale des manifestations du peuple et des étudiants en Iran, à prendre des mesures immédiates pour faire libérer les détenus et à envoyer une délégation internationale pour visiter les prisons et les prisonniers arrêtés pendant le soulèvement.

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