Maliheh Haji Hassani exécutée à Chiraz – 105 femmes exécutées sous Rouhani

Maliheh Haji Hassani exécutée à Chiraz - 105 femmes exécutées sous Rouhani

CNRI Femmes – Une femme nommée Maliheh Haji Hassani a été exécutée à la prison d’Adelabad, à la prison centrale de Shiraz.

Selon les nouvelles, Maliheh Haji Hassani a été pendue à la prison centrale de Shiraz le mardi 14 janvier 2020. Elle était âgée de 29 ans. Elle avait été arrêtée en 2016 pour le meurtre de son fiancé et était en prison depuis.

L’exécution de cette femme n’a pas encore été officiellement annoncée par les médias gouvernementaux.

Il s’agit de la deuxième exécution de femmes qui a eu lieu en janvier 2020, ce qui porte le nombre total de femmes exécutées sous la présidence de Rohani à 105.

La première exécution de femmes en 2020 a été celle de Sara M. à la prison de Machad. L’exécution a été annoncée dans les médias d’Etat le 14 janvier 2020. Sara M. a été exécutée après avoir passé trois ans en prison dans le couloir de la mort. Les médias officiels de l’État n’ont pas annoncé la date exacte de l’exécution. (Agence de presse Rokna – 14 janvier 2020)

En 2019, le régime des mollahs a pendu 16 femmes, parallèlement à la répression et aux exécutions croissantes en Iran. Rien que pendant les trois semaines de décembre 2019, six femmes ont été exécutées par le régime dans diverses prisons iraniennes.

L’Iran détient le record mondial du plus grand nombre de femmes exécutées. En conséquence de l’incapacité des mollahs à catégoriser les meurtres délibérés en fonction de leurs degrés de gravité, toute personne commettant un meurtre est condamnée à mort, quels que soient ses motifs. Un grand nombre des femmes reconnues coupables d’homicides en Iran sont elles-mêmes victimes de violence contre les femmes et ont commis des meurtres en légitime défense. Les procès et les peines prononcés sont manifestement injustes.

De nombreuses femmes sont actuellement en attente d’une exécution en prison. Certaines d’entre elles sont détenues dans la prison de Qarchak, dans le quartier des condamnées à mort. Ces femmes sont pour la plupart des mères et ont plusieurs enfants.

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