Zahra Rajabi, héroïne et championne des droits des réfugiés

Zahra Rajabi, héroïne et championne des droits des réfugiés

CNRI Femmes – Zahra Rajabi est née à Téhéran en 1957. Elle a fait ses études à l’école d’architecture de l’université Melli de Téhéran en 1977. Dans les dernières années de la dictature du chah, un environnement politique et révolutionnaire s’est développé à l’université. C’est à cette époque que Zahra Rajabi a commencé ses activités politiques. Un nouveau chapitre de sa vie a commencé lorsqu’elle a rejoint l’Organisation des Moudjahidines du peuple d’Iran (OMPI).

Zahra Rajabi était un membre estimé et un pionnier de l’OMPI pendant la tourmente politique des années qui ont suivi le renversement du chah et l’émergence de la dictature religieuse. Elle était membre du comité central de l’OMPI, servant avec distinction pendant des années et assumant des responsabilités essentielles dans la lutte contre le régime dictatorial et misogyne au pouvoir.

En 1991, Zahra a été nommée directrice de la section politique à l’étranger de l’OMPI. En 1993, elle a été élue candidate puis membre du Conseil de direction de l’OMPI.

En 1994, avec l’expansion de la Résistance iranienne dans divers pays, Zahra a assumé de nouvelles responsabilités et de nouveaux devoirs pour promouvoir la solidarité nationale. Dans l’exercice de ces responsabilités, elle a également rendu d’importants services, notamment en défendant les droits des réfugiés et en organisant les partisans de la résistance.

Zahra, femme fière et courageuse, était en mission importante – pour enquêter sur la question des réfugiés iraniens en Turquie – lorsque les terroristes du régime envoyés de Téhéran l’ont assassinée le 21 février 1996.

Selon les informations publiées par la Résistance iranienne, le ministère du renseignement des mollahs avait prévu d’enlever ou d’assassiner Zahra Rajabi lors de son voyage en Turquie. Hachemi-Rafsanjani (alors président du régime iranien) et son ministre du Renseignements, Ali Fallahian, étaient complices de cet assassinat.

Le samedi 3 février 1996, le Conseil suprême de sécurité nationale du régime a décidé de mettre ce plan à exécution. Deux plans étaient à l’ordre du jour : l’un pour enlever Zahra, et le second pour l’assassiner.

Les diplomates terroristes du régime qui étaient en poste à l’ambassade d’Iran à Ankara et au consulat à Istanbul comprenaient Mohsen Karegar Azad, le consul adjoint du régime à Istanbul, Shadkar, l’attaché consulaire à Ankara, Reza Behrouzmanesh, le consul adjoint à Istanbul et Ali Ashrafi, l’attaché de presse. Ces personnes ont été chargées de mettre en œuvre le plan avec le soutien d’agents locaux travaillant pour le régime iranien.

 

L’enlèvement devait avoir lieu le 16 février 1996, mais il a échoué. Zahra Rajabi et ses compagnons avaient été avertis du plan et ont pu éviter d’être kidnappés. Ce plan ayant échoué, les terroristes du régime iranien ont dû mettre en œuvre le deuxième plan : l’assassinat.

sEn voyant les corps des victimes lors de la première enquête sur le terrain, le procureur du district d’Istanbul, M. Salim Oloush, a déclaré qu’il s’agissait d’un assassinat politique, très probablement commis par les services secrets iraniens. Ce sujet a été rapporté par tous les journaux turcs.

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