Mojgan Eskandari et Samira Hadian condamnées à de lourdes peines en Iran

Mojgan Eskandari et Samira Hadian condamnées à de lourdes peines en Iran

CNRI Femmes – Mojgan Eskandari, qui avait été arrêtée et emprisonnée pour avoir participé au soulèvement de novembre en Iran, a été condamnée à trois ans de prison.

Mojgan Eskandari a été arrêtée le 10 décembre 2019 pour avoir participé aux manifestations de novembre. Elle a été informée de son verdict le 19 février 2020, après la fin de son procès par le Tribunal révolutionnaire de Téhéran.

Mojgan Eskandari avait été incarcérée dans le centre de détention d’un service de renseignement de Téhéran jusqu’à la fin de ses interrogatoires. Elle avait ensuite été transférée à la prison Qarchak de Varamine, en banlieue de Téhéran, sous l’accusation de rassemblement et de collusion contre la sécurité nationale.

Née en 1968, Mme Eskandari est actuellement détenue dans le quartier 1 de la prison de Qarchak, connu sous le nom de quartier des mères.

Une autre prisonnière politique, Samira Hadian, qui avait été arrêtée le 21 novembre 2019, a été condamnée à huit ans de prison par le tribunal révolutionnaire de Téhéran présidé par le juge Iman Afshari. Elle est actuellement incarcérée dans le quartier 1 de la prison de Qarchak à Varamine.

Par ailleurs, la militante des droits civiques Hakimeh Ahmadi a été condamnée à 16 mois de prison par le tribunal de Maraqeh. Hakimeh Ahmadi avait été arrêtée par les forces de sécurité à son domicile fin octobre 2018.

Le 30 octobre 2018, elle avait été emmenée à l’hôpital pour des côtes et des doigts cassés après avoir été brutalisée au centre de détention. Trois jours plus tard, le 2 novembre 2018, elle avait été renvoyée au centre de détention des services de renseignement de Marand. Elle est actuellement détenue à la prison de Maraqeh.

Par ailleurs, l’activiste culturelle Parisa Seifi, qui était emprisonnée sous un statut indéterminé à la prison de Sanandaj depuis novembre 2019, a été libérée après plusieurs jours de grève de la faim.

Pendant sa détention, elle a subi des pressions de la part des forces de sécurité pour faire de faux aveux, elle a donc entamé une grève de la faim.

Parisa Seifi a été provisoirement libérée le 23 février 2020, moyennant une caution de 300 millions de tomans.

 

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