La prisonnière politique Zeinab Jalalian transférée à la prison de Qarchak

La prisonnière politique Zeinab Jalalian transférée à la prison de Qarchak

CNRI – La prisonnière politique Zeinab Jalalian a été transférée à la prison de Qarchak en Iran :  des informations datant du 2 mai 2020 indiquent que Zeinab Jalalian a été transférée dans le quartier de quarantaine de la prison de Qarchak à Varamine.

Le 27 avril, la détenue a été emmenée de force à la prison de Khoy vers un lieu inconnu pour des raisons non dévoilées.

« Après avoir quitté la prison de Khoy, Zeinab a d’abord été transférée à la prison d’Oroumieh, puis à Kermanchah, puis à la prison d’Evine, et enfin au quartier de quarantaine de Qarchak dans la ville de Varamine.

« Son transfert dans ce quartier intervient alors qu’environ 80 prisonnières récemment transférées à la prison de Qarchak y sont actuellement détenues. En raison de l’épidémie du coronavirus dans les prisons, sa famille est très préoccupée par son état », a déclaré une source proche de la famille Jalalian.

Zeinab Jalalian a purgé 13 années de sa peine à perpétuité à la prison de Khoy. Elle est en mauvaise condition physique et souffre d’affections telles que le ptérygion, le muguet (candidose buccale) et d’autres infections graves. Elle souffre également de maladies intestinales et gastriques et d’une grave hypertension.

Dans un appel à une action urgente le 15 juin 2018, Amnesty International a déclaré qu’interdire l’accès aux soins médicaux à Zeinab Jalalian revient à lui faire subir des tortures.

Selon Amnesty International, Zeynab Jalalian souffre également de problèmes cardiaques, intestinaux et rénaux, ainsi que d’un muguet buccal qui lui a causé des bosses blanches douloureuses sur la langue et entrave sa capacité à manger et à avaler. Elle risque de perdre la vue en prison, car on lui refuse une opération pour une affection oculaire qui s’aggrave, le ptérygion, qui altère sa vision et lui cause un grave inconfort.

Amnesty ajoute qu’elle a demandé à plusieurs reprises aux autorités pénitentiaires de l’emmener dans un hôpital à l’extérieur de la prison pour y subir des tests spécialisés et y recevoir un traitement pour ses problèmes de santé, mais les autorités ont soit rejeté catégoriquement ses demandes, soit les ont acceptées à condition qu’elle fasse des « aveux » enregistrés sur vidéo.

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