Une peine de prison rétablie contre la militante anti-voile obligatoire Saba Kordafshari

Saba Kordafshari, 22 ans, a été condamnée à 24 ans de prison

La prisonnière politique Saba Kord Afshari renvoyer en prison sans soins médicaux

CNRI Femmes – La militante anti-voile obligatoire Saba Kordafshari a été condamnée en Iran à 15 ans de prison, peine qui avait d’abord été annulée par la cour d’appel, mais qui a ensuite été rétablie.

Saba Kordafshari a informé son avocat, Hossein Taj, du verdict lors d’un appel téléphonique le 26 mai 2020. La peine de 15 ans, prononcée par la section 36 de la Cour d’appel, a été intégralement rétablie.

La militante anti-voile obligatoire Saba Kordafshari avait été arrêtée le 1er juin dernier. Elle avait été condamnée à 24 ans de prison le 19 août 2019.

Les autorités ont condamné Mme Afshari à 15 ans pour « promotion de la corruption et de la prostitution en apparaissant sans foulard en public », 1,5 ans pour « propagande contre l’État » et 7,5 ans pour « rassemblement et collusion contre la sécurité nationale ».

En novembre 2019, la cour d’appel a réduit la peine de 15 ans.

Mme Kordafshari a été arrêtée pour la première fois en août 2018, lors de manifestations à Téhéran. Elle a été emmenée à la prison de Qarchak et détenue pour une durée indéterminée. Elle a finalement été condamnée à un an de prison pour « trouble à l’ordre public » et transférée dans le quartier des femmes de la prison d’Evine. Saba Kordafshari a été libérée en février 2019.

Saba Kordafshari a été arrêtée de nouveau et incarcérée à la prison Qarchak de Varamine en juin 2019. Le 2 juillet, elle a été emmenée dans le quartier 2A de la prison d’Evine, qui relève des services de renseignements du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), et a subi des pressions pour fournir des aveux forcés. Elle a ensuite été renvoyée à Qarchak et a finalement été transférée dans le quartier des femmes d’Evine le 13 août 2019.

Saba Kordafshari a subi des pressions répétées pour qu’elle fasse des aveux par vidéo, ce qu’elle a refusé et contre lesquels elle a résisté avec force. Le ministère du Renseignement a même arrêté sa mère, Raheleh Ahmadi, pout exercer une pression supplémentaire afin de la forcer à faire de faux aveux.

 

 

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