6 ans dans le couloir de la mort – Une jeune femme de 32 ans a été pendue à la prison centrale de Machad le dimanche 2 août 2020 en Iran. Cette femme identifiée uniquement par son prénom, Mehri, avait déjà purgé six ans de prison dans le couloir de la mort.
Le site Shahraranews.ir, a rapporté l’exécution de cette femme le mardi 4 août 2020. La femme exécutée était accusée d’avoir assassiné son mari.
La Résistance iranienne a répertorié 106 femmes exécutées sous le mandat de Hassan Rohani depuis son arrivée à la présidence du régime 2013.
Les informations étayées sont basées sur les informations publiées dans les médias publics en Iran, les militants des droits humains et d’autres sources fiables en Iran ayant des liens avec le mouvement d’opposition iranien. Le chiffre réel doit être considéré comme plus élevé, car la plupart des exécutions en Iran sont effectuées en secret, à l’abri des regards, sans autre témoin que les bourreaux qui les exécutent.
La commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne a publié une liste des femmes exécutées sous le mandat de Rohani.
La première femme exécutée en 2020 est Sara M., qui a également été pendue à la prison centrale de Machad. La deuxième femme était Maliheh Haj-Hassani, 29 ans, exécutée à la prison centrale de Chiraz.
En 2019, alors que la répression et les exécutions s’intensifient en Iran, le régime clérical a pendu 16 femmes, dont six au mois de décembre.
L’Iran détient le record mondial des exécutions de femmes. En raison du refus du régime clérical à catégoriser les meurtres selon leur degré, toute personne commettant un homicide est condamnée à mort, quels que soient ses motifs.
Ces exécutions sont cruellement injustes. Comme le Comité des femmes du NCRI l’a déjà fait remarquer, de nombreuses femmes condamnées pour meurtre en Iran sont elles-mêmes victimes de violence domestique contre les femmes et ont commis un meurtre en légitime défense.