La prisonnière politique Massoumeh Senobari contracte le coronavirus

La prisonnière politique Massoumeh Senobari contracte le coronavirus

La prisonnière politique Massoumeh Senobari a contracté le coronavirus dans le quartier des femmes de la prison centrale de Tabriz.

Les détenues qui contractent le virus ne sont pas isolées ni mises en quarantaine dans cette prison. Ainsi, les autres prisonnières qui sont gardées à proximité des détenues infectées sont également contaminées.

Une source informée a déclaré que Massoumeh Senobari avait une mauvaise toux.

Elle souffre d’une forte fièvre, de maux de gorge, de sécheresse de la bouche, de douleurs dans les poumons et dans tout le corps.

Mme Senobari a été sauvagement torturée après son arrestation. Elle souffrait déjà d’une vision floue, d’une fracture à la jambe droite et d’autres problèmes physiques. Mais les autorités pénitentiaires lui ont refusé un congé médical.

La famille de Massoumeh Senobari a demandé une seconde fois aux autorités de lui accorder un congé pour traitement médical. Mais elle s’est heurté à des refus.

La prisonnière politique Massoumeh Senobari est condamnée à un total de huit ans de prison.

Un an pour “propagande contre l’Etat”, cinq ans pour “appartenance à l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran” et deux ans pour “insulte à Khamenei”.

Massoumeh Senobari, née en 1988, est mariée et mère d’un enfant et vit à Tabriz.

Elle a été arrêtée le 6 mars 2019 et emmenée au centre de détention du Département des renseignements de Tabriz. La même nuit, les forces de sécurité ont fait une descente chez elle, endommageant et confisquant ses effets personnels.

Dans le centre de détention, elle a été torturée lors de l’interrogatoire, à tel point qu’elle ne pouvait plus marcher. Les coups de fouet sur ses jambes et ses pieds ont brisé son os qui n’a pas encore guéri. De plus, à cause des coups portés à la tête, sa vision est devenue floue.

Les conditions de vie à la prison de Tabriz

Neuf détenues ont contracté le coronavirus du troisième type.

Les soins et traitements médicaux dans cette prison sont épouvantables. Il n’y a pas de médecin ni de clinique pour l’hospitalisation des femmes malades.

Les autorités pénitentiaires n’isolent pas et ne mettent pas en quarantaine les prisonnières malades. Cela a provoqué la propagation du COVID-19 dans le quartier et beaucoup ont contracté la maladie.

La qualité de la nourriture est également horrible. Le magasin de la prison ne vend pas d’aliments sains ou frais. Le prix des articles dans le magasin est astronomique.

Ainsi, les femmes incarcérées à la prison de Tabriz ne sont pas en mesure de subvenir à leurs besoins de base.

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