Déclaration des prisonnières politiques de Qarchak sur le décès du Dr Maleki

Déclaration des prisonnières politiques de Qarchak sur le décès du Dr Maleki

Déclaration des prisonnières politiques de Qarchak sur le décès du Dr Maleki

Pour marquer le décès le 2 décembre 2020 du Dr Mohammad Maleki, premier président de l’université de Téhéran après la révolution de 1979, un groupe de détenus politiques a publié une déclaration provenant de diverses prisons du pays. Un groupe de prisonnières politiques de la prison de Qarchak figurait parmi les signataires de cette déclaration, dans laquelle elles ont écrit :

Le Dr Mohammad Maleki nous a quittés pour l’autre monde, éternel. Il a passé toute sa vie à lutter contre les dictatures du chah et des mollahs, pour la liberté de l’Iran et des Iraniens. Il a passé des années en prison sous la torture et a assisté aux exécutions dans les années 1980. Il nous a appris à « rechercher la liberté de la naissance à la mort ».

Ce vieux combattant de la liberté a consacré toute sa vie à la liberté sans rien attendre en retour pour lui-même. Il était un fervent défenseur des prisonniers politiques et des amoureux de la liberté en Iran. Il n’a jamais recherché la gloire.

Les institutions européennes officielles qui, au cours des 40 dernières années, ont accordé des prix politiques à de nombreuses personnes, en fonction de leurs propres intérêts et objectifs politiques, n’en ont même pas accordé un à ce premier président de la plus grande université d’Iran après la révolution antimonarchique. Lui, qui a payé le prix fort de sa quête de liberté, n’était-il pas qualifié ? Ou ce type de prix n’est-il pas adéquat pour ce grand homme ? Les étudiants iraniens et les amoureux de la liberté connaissent clairement la réponse à cette question.

Vive la liberté et gloire au Dr Mohammad Maleki, enseignant de longue date de la liberté

Le 6 décembre 2020

Un groupe de prisonnières politiques de Qarchak à Varamine

Un groupe de prisonniers politiques du grand pénitencier de Téhéran, de la prison centrale de Karaj, de la prison centrale d’Oroumieh, de la prison de Shayban d’Ahwaz, de la prison de Qom et de la prison d’Evine.

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