Une conférence marque le 8 Mars en rendant hommage aux femmes courageuses d’Iran
La Résistance iranienne a marqué la Journée internationale des femmes, le 8 mars 2021, par une conférence virtuelle internationale reliant en ligne Achraf 3 à 1.500 sites dans 34 pays. L’événement, intitulé “Les Iraniennes se lèvent pour la liberté et l’égalité”, était parrainé par la commission des Femmes du CNRI, le Comité international des parlementaires pour un Iran démocratique et le Comité britannique pour la liberté en Iran.La conférence a accueilli Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, ainsi que des dizaines de parlementaires européens, des membres du Parlement britannique et des défenseurs des droits des femmes.
Les intervenants ont évoqué les femmes courageuses d’Iran et leur lutte pour la liberté et l’égalité, les soulèvements du peuple iranien et le plan en dix points de Mme Radjavi pour l’Iran libre de demain. Vous trouverez ci-dessous la liste des intervenants et des extraits de certains discours :
Sarvnaz Chitsaz, présidente de la commission des Femmes du Conseil national de la Résistance iranienne ;
Aujourd’hui, je voudrais parler de l’espoir des femmes iraniennes et de leurs efforts inlassables pour obtenir l’égalité et la liberté… Nous savons que la liberté et l’égalité sont les seules réponses à tous les problèmes auxquels la société iranienne est confrontée… En cette Journée internationale de la femme, je voudrais souligner qu’il existe dans le monde un mouvement à la pointe de la lutte pour le changement démocratique en Iran. Et la femme qui dirige ce mouvement mondial pour le changement de régime et l’instauration de la liberté et de la démocratie pour le peuple iranien est Maryam Radjavi dont le nom et la présence ont été un défi politique, social, culturel et idéologique pour les mollahs au pouvoir. Elle est une inspiration pour moi et toutes les femmes qui résistent au régime misogyne des mollahs. Elle est celle qui mène une révolution de l’espoir et fait disparaître tout désespoir avec son message miraculeux : Nous le pouvons et nous le devons. En effet, la liberté du peuple iranien sera atteinte avec une telle détermination.
Baroness Sandy Verma, membre de la Chambre des Lords, ancienne sous-secrétaire parlementaire du ministère du Développement international ;
Je parle de mes sœurs de la Résistance iranienne. Celles qui incarnent une énorme capacité de femmes assumant les tâches les plus difficiles et prenant les plus grands risques pour libérer toutes les femmes iraniennes qui souffrent de l’apartheid sexuel.
Depuis des décennies, leur persévérance a envoyé un message clair au régime iranien et aux mollahs… Les femmes ont choisi de relever le défi et n’abandonneront pas jusqu’à ce que l’Iran soit libre…
Sous la direction de (Maryam Radjavi), les femmes de la Résistance iranienne n’ont pas seulement atteint la parité entre les sexes, mais occupent les postes de direction de ce mouvement des plus démocratiques.
Baroness Harris of Richmond, ancienne vice-présidente de la Chambre des Lords :
En cette journée internationale des femmes, je vous adresse, Mme Radjavi et à toutes les femmes d’Achraf-3, mes salutations les plus chaleureuses et je vous remercie pour tout ce que vous faites pour votre pays en apportant sens, compassion, courage et humanité dans l’obscurité qu’est l’Iran aujourd’hui. Nous savons à quel point les femmes sont traitées de façon épouvantable en Iran et nous sommes solidaires avec vous dans votre lutte contre la tyrannie des mollahs. Vous êtes à l’avant-garde de la bataille pour les droits humains et pour un pays juste, libre et démocratique qui suit le plan en dix points de Madame Radjavi, qui est un modèle de liberté.
Baroness Margaret Eaton, membre de la Chambre des Lords ;
Les femmes ont joué un rôle de premier plan non seulement dans la lutte pour leurs propres droits, mais aussi pour sortir leur nation des ténèbres d’un régime médiéval… Les relations avec le régime iranien doivent être subordonnées à l’amélioration de la situation des droits humains, et notamment des droits des femmes. Il nous faut reconnaître que le CNRI est notre allié, car la paix et la stabilité au Moyen-Orient ne pourront être atteintes et maintenues que lorsque les activités malveillantes du régime iranien auront cessé.
La militante des droits de femmes, Zamaswazi Dlamini- Mandela, petite-fille de feu Nelson Mandela :
Les femmes d’Iran ont été soumises à des atrocités extrêmes… Toutes les grandes religions croient que toutes les personnes sont égales. Le régime islamique considère les femmes comme ses ennemies. Mon cœur pleure pour celles qui ont perdu la vie… Nous sommes aux côtés des femmes en Iran dans leur lutte pour la liberté et l’égalité.
Laura Farris, députée britannique conservatrice :
Nous sommes solidaires des femmes iraniennes, en particulier de celles qui ont été à l’avant-garde des protestations ces 40 dernières années. Nous suivons vos progrès ici et nous vous défendons au Parlement, et nous continuerons à le faire. Nous nous engageons à faire entendre votre voix.
Lord David Alton of Liverpool, membre de la chambre des Lords :
Nous reconnaissons et applaudissons les nombreuses femmes iraniennes courageuses à l’avant-garde des manifestations contre le régime en Iran ces trois dernières années, qui sont à la tête de l’opposition et de la résistance organisées et qui sont le fer de lance de la lutte pour un Iran libre et démocratique.
J’appelle le gouvernement du Royaume-Uni et la communauté internationale à reconnaître le CNRI et son programme démocratique pour l’Iran de demain, à le soutenir comme l’expression réelle des aspirations démocratiques du peuple iranien et à tendre la main à la présidente élue du CNRI, Madame Maryam Radjavi, en tant que représentante du peuple iranien dans son désir de changement, et à travailler avec elle pour un Iran libre et démocratique.
Dr. Ranjana Kumari, Directrice du Centre pour la recherche sociale (Inde). Elle a travaillé en tant que professionnelle de haut niveau aux Nations unies et figurait parmi les 100 personnes les plus influentes en matière de politique de genre en 2019 :
Les femmes en Iran ont mené une lutte courageuse pour la liberté en Iran … Nous avons été témoins du courage des femmes lors des manifestations de novembre 2019. Même le régime a admis que les femmes avaient un rôle de premier plan dans les manifestations. Les prisons iraniennes regorgent de prisonnières politiques, notamment Maryam Akbari Monfared, Fatemeh Mosanna, Parastou Mo’ini, et bien d’autres. Nous continuerons à faire campagne pour leur libération… Je suis convaincue que ce sont les femmes d’Iran qui vaincront le régime misogyne de ce pays.
Matthew Offord, député conservateur britannique et l’un des principaux membres du Comité britannique pour la liberté en Iran ;
Le rapporteur de l’ONU pour les droits de l’homme en Iran doit être autorisé à inspecter les prisons iraniennes et à rencontrer les prisonniers. Les efforts visant à contenir les ambitions nucléaires du régime ne réussiront pas si l’on ne s’attaque pas aux violations des droits humains commises par le régime. Nous devons nous assurer que le peuple iranien jouit des droits humains au lieu de faire des concessions à ce régime.
Baroness Cox, membre de la Chambre des Lords britannique :
Je veux profiter de cette occasion pour exprimer ma solidarité avec les femmes en Iran. Je tiens également à remercier Madame Radjavi pour la clarté de ses propos. Je suis ravie d’entendre parler de votre plan en dix points qui est complètement à l’opposé du régime des mollahs. L’Iran, sous le régime théocratique, est soumis à un apartheid sexuel. Il devrait y avoir un soutien mondial pour les mouvements de base en Iran.
Theresa Villiers, députée conservatrice britannique, ancienne secrétaire d’État à l’Irlande et à l’environnement :
C’est l’occasion de rendre hommage aux femmes courageuses qui, en Iran et dans le monde, s’opposent à la misogynie. Le régime iranien a réduit les femmes à des citoyennes de seconde zone. En revanche, Madame Radjavi est à la tête d’un mouvement qui défend les droits des femmes et leur donne les moyens d’obtenir l’égalité des chances et de façonner l’avenir de leur pays.
Le Royaume-Uni et la communauté internationale doivent décider de quel côté de l’histoire ils vont se tenir. Je demande au gouvernement britannique de faire pression sur le régime pour qu’il libère les prisonniers politiques, en particulier les femmes. Ce régime craint l’autonomisation des femmes.
Sir David Amess, député conservateur britannique et coprésident du Comité britannique pour la liberté en Iran :
Nous pensons que la discrimination existe contre les femmes dans le monde entier. Dans des pays comme l’Iran, elle ne fait qu’empirer. Le régime iranien suscite davantage de préoccupations et d’inquiétudes dans le monde, tandis que le mouvement de résistance iranien suscite l’espoir dans le progrès. Le régime arrête les militants sociaux et politiques. Les conditions de vie des personnes arrêtées lors des soulèvements sont scandaleuses.
Jane Dodds, Leader des libéraux démocrates au Pays de Galles depuis 2017 ;
Au Pays de Galles, nous devons faire plus pour assurer la protection de nos sœurs en Iran. Nous soutenons tout ce que vous faites et vous souhaitons le meilleur.
David Jones, député conservateur britannique, ancien ministre du Brexit, ancien secrétaire d’État pour le Pays de Galles, et vice-président du Groupe de recherche européen depuis mars 2020 :
Nous avons besoin d’une nouvelle approche uniforme et ferme vis-à-vis du régime iranien. Pour réussir, cette politique doit inclure un dialogue avec le CNRI et sa présidente élue, Madame Maryam Radjavi. L’Iran est à la veille d’un changement. Les nations occidentales doivent être prêtes à montrer leur soutien à un Iran libre, où le rôle des femmes sera reconnu.
Anna Fotyga, eurodéputée polonaise, ancienne ministre polonaise des affaires étrangères, secrétaire générale du parti des conservateurs et réformistes européens et membre de la commission des affaires étrangères du Parlement européen ;
Aujourd’hui, je me concentrerai sur les femmes courageuses d’Iran, qui mènent la lutte pour la liberté dans leur pays, faisant face à des atrocités incroyables. Il y a eu des femmes victimes de la peine capitale en Iran. Il y avait des femmes qui manifestaient pacifiquement et qui ont été traitées avec une cruauté incroyable par le régime des mollahs… Je rends hommage à l’excellent travail de Madame Radjavi. Au Parlement européen, nous sommes à vos côtés.
Amber Rudd, ministre de l’Intérieur (2016-2018) et secrétaire d’État au Travail et aux Pensions (2018-2019) ;
En Iran, il est tellement difficile de défier le régime. Difficile, illégal et surtout dangereux. Mais il est fascinant de voir que les femmes en Iran se défendent… L’Iran ne sera libre que lorsque les femmes d’Iran seront libres.
Steve McCabe, député travailliste et un membre éminent du Comité britannique pour la liberté en Iran ;
Bob Blackman, député britannique et co-président du Comité international des parlementaires pour un Iran démocratique :
J’exprime mon soutien et j’adresse mes meilleurs vœux aux femmes en Iran qui assument la principale responsabilité et la tâche difficile de faire tomber l’un des régimes les plus oppressifs de l’histoire et de notre époque…
Soutenir le peuple iranien et le CNRI pour libérer l’Iran de l’emprise de ce régime brutal est la seule solution durable à long terme pour garantir et faire progresser les droits humains, la démocratie et l’égalité en Iran. Cela doit être le centre et l’objectif ultime de la politique du Royaume-Uni à l’égard de l’Iran. Avouons que l’année prochaine, à la même époque, lorsque nous célébrerons la Journée internationale de la femme, nous le ferons à Téhéran, avec un Iran libre et des femmes véritablement émancipées.
Dr. Hoda Badran, ancienne minister égyptienne ;
La sénatrice Catherine Noone, ancienne présidente du sénat irlandais ;
Anthea McIntyre, ancienne eurodéputée conservatrice;
Zinat Mir-Hashemi, membre du comité central de l’organisation des Fedayines du peuple d’Iran, organisation membre du Conseil national de la résistance iranienne
Christian Wakeford, député conservateur britannique;
Struan Stevenson, ancien eurodéputé écossais, ancien président de la délégation du Parlement européen pour les relations avec l’Irak, et actuel coordinateur de la Campagne pour le changement en Iran :
Les jeunes femmes en Iran s’engagent de plus en plus dans l’opposition croissante au régime corrompu des mollahs. Elles rejoignent les unités de résistance qui surgissent dans chaque ville et village d’Iran… Aujourd’hui, les femmes en Iran sont à l’avant-garde de la résistance à la dictature théocratique. En effet, le principal mouvement d’opposition démocratique, l’OMPI/MEK, est dirigé par une femme, la charismatique Maryam Radjavi. Des femmes courageuses rejoignent désormais régulièrement leurs frères pour demander un changement de régime et la fin de la misogynie et de la répression qui terrorisent non seulement le peuple iranien depuis quatre décennies, mais aussi une grande partie du Moyen-Orient.
Sir Roger Gale, député conservateur britannique. Il a été le chef de la délégation britannique à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe jusqu’en janvier 2021 ;
Michelle Mulherin, ancienne sénatrice irlandaise;
Sara Khoshkalam, membre de l’organisation kurde iranienne Khebat ;
Mgr Rowan William, Ancien archevêque de Canterbury et membre éminent de la Chambre des Lords :
Il est très frappant que les femmes aient été à l’avant-garde des manifestations et de la résistance en Iran, en particulier au cours des deux dernières années… Il est aussi frappant que les femmes aient joué un rôle si important et si courageux dans la politique de la société iranienne pour résister à la tyrannie. Cela parle d’une histoire de répression et de mécontentement, mais aussi de confiance et d’espoir.
Farzaneh Hosseini, Présidente de l’Association des femmes pionnières contre le fondamentalisme et la discrimination en Grande-Bretagne;
Lady Val Corbett, militante des droits des femmes;
Helen Williams, militante des droits des femmes du Pays de Galles au Royaume Uni :
Trop souvent, les femmes et des jeunes filles sont les premières victimes du régime et pourtant elles sont à l’avant-garde des appels au changement. Le leadership de Maryam Radjavi représente un espoir progressiste pour les femmes d’Iran. Je suis certaine qu’un jour viendra où les Iraniennes seront libres, jouiront des mêmes droits que les hommes et seront capables de représenter et de diriger leur pays. Le Royaume-Uni doit soutenir ces femmes courageuses en Iran pour que ce jour arrive au plus vite. Nous devons donc défier ce régime en matière de droits des femmes, dénoncer les inégalités et soutenir résolument la lutte des Iraniennes pour l’égalité et un Iran libre et démocratique.
La sénatrice irlandaise Erin McGreehan.