Traitement inhumain des prisonnières dans les prisons iraniennes

La prison centrale de Tabriz

Des informations récentes en provenance de diverses prisons iraniennes révèlent le traitement inhumain des prisonnières.

La prison centrale de Tabriz

Les autorités de la prison centrale de Tabriz ont rappelé Ameneh Rahimi, 32 ans, en prison à l’expiration de son congé, alors qu’elle est tombée paralysée à la suite d’une attaque cérébrale pendant son congé. Elle est très malade, incapable de parler ou de manger.

En 2017, Ameneh Rahimi a été condamnée à 4 ans de prison pour complicité d’homicide alors qu’aucune plainte n’a été déposée contre elle.

Le mois dernier, les autorités pénitentiaires l’ont envoyée en permission de sortie, mais elle a subi un accident vasculaire cérébral pour des raisons inconnues et est tombée paralysée. Néanmoins, elle a été renvoyée en prison malgré son incapacité à manger, marcher ou parler. Elle a besoin de l’aide d’autres détenues pour accomplir ses tâches les plus élémentaires.

Les conditions horribles dans le quartier des femmes de la prison centrale de Tabriz sont difficiles à supporter pour toutes les détenues, sans parler des malades.

Prison de Qarchak

Les femmes détenues dans la prison de Qarchak y sont affamées. Affamer les prisonniers équivaut à de la torture.

Les repas sont de faible quantité, et la qualité est effroyable, à tel point que la nourriture est immangeable.

Quelque 2 000 femmes sont détenues à la prison de Qarchak.

Les prisonnières politiques de Qarchak ne sont pas autorisées à parler aux autres détenues et sont accompagnées par un garde dans tous leurs déplacements vers d’autres quartiers, la bibliothèque, ou lorsqu’elles vont prendre l’air. La nouvelle directrice de Qarchak, Soghra Khodadadi, a demandé à ses agents de “rendre les conditions difficiles aux prisonnières politiques afin qu’elles aient l’impression d’être en isolement”. 

Une femme fouettée à la prison de Lakan à Racht

Une femme a reçu 100 coups de fouet avant d’être libérée après avoir purgé 15 ans de prison.

La peine de fouet a été signalée le 29 avril 2021 par Ensiyeh Daemi, sœur d’Atena Daemi, qui a été envoyée en exil à la prison de Lakan le 16 mars.

Exit mobile version